Abstracts
Résumé
Selon les auteurs néo-républicains — Quentin Skinner, Philip Pettit et Jean-Fabien Spitz — une conception appauvrie de la liberté serait à l’origine des malheurs du libéralisme. Ils soutiennent que les lacunes de la conception libérale de la liberté ne peuvent être corrigées que si celle-ci est remplacée par une conception plus rigoureuse de la liberté, dont les racines se trouvent dans l’humanisme républicain. L’objectif de cet article est d’analyser les critiques néo-républicaines de la conception libérale de la liberté, définie de manière exemplaire par Isaiah Berlin, puis d’évaluer dans quelle mesure elles sont ou non des critiques justifiées de la définition de la liberté négative.
Abstract
Neo-republican theorists—Quentin Skinner, Philip Pettit and Jean-Fabien Spitz—believe the roots of liberalism's ills lay in its deficient conception of liberty. They argue that the failings of this liberal conception of liberty can only be rectified if it is replaced by a more theoretically robust conception of liberty which has its roots in republican humanism. The purpose of this article is to examine the neo-republicans' claims about the deficiencies of the liberal conception of liberty, classically defined by Isaiah Berlin, and to evaluate whether important claims they make of their own republican conception of liberty are not already accommodated for within the definition of negative liberty.
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