Abstracts
Résumé
La question de l’adhésion, par des peuples d’Asie, aux valeurs, aux richesses et de la langue et de la culture françaises prend une dimension d’une tout autre ampleur que celle du choix utilitaire, commode de la langue anglaise dans un temps dominé par l’économisme. Dans les trois pays de l’ancienne Indochine française, cette adhésion, devenue libre depuis la fin de la colonisation et l’instauration des langues nationales d’abord dans l’administration puis dans l’enseignement, relève d’une démarche individuelle et ne s’apparente plus à un phénomène collectif. Cette évolution est encouragée par l’entrée de ces pays dans un réseau régional de relations dont la langue commune est l’anglais.
Abstract
In an area dominated by economism, Asian support for French language and culture takes on an entirely different meaning when compared to the utilitarian and practical reasons for adopting the English language. In the three countries of former French Indochina, support of French language and culture is no longer imposed. Rather it has become voluntary since the end of their colonial status and the concurrent adoption of national languages in the administration and later in the education System. Their continued support of French stems, therefore, from an individual process rather than a collectivist phenomenon. This evolution is encouraged by the entry of these countries into a regional network of relations where the common language is English.