Abstracts
Résumé
Une conception de l’improvisation qui prévalait dans de nombreuses expérimentations artistiques des années soixante oppose le spontané au structuré. Cet article examine les conceptions implicites du genre et de la race que met en jeu cette image de l’improvisation, proposant de voir dans cette opposition entre le spontané et le figuré la présence implicite d’un Autre féminin et racial qui permet de découvrir la nouveauté. En examinant la façon dont l’improvisation s’est implantée dans les années soixante, j’espère contribuer à notre compréhension de l’image de l’Autre que construit la danse. J’espère aussi fournir des outils pour une critique sociale et une contestation des normes.
Abstract
A prevailing conception of improvisation, at work in much artistic experimentation during the 1960s, opposes the spontaneous with the structured. This essay examines the gendered and racial politics implicit in this conception of improvisation. I will argue that implicit in this opposition is a feminine and racial Other that permits the discovery of the new. By examining how improvisation was implemented in the 1960s, I hope to contribute to our understanding of how the Other is configured in dance. I also hope to assess options for social critique and questioning of the normative.
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