Le chamaemyide annelé, Leucopis annulipes, est un prédateur furtif aphidiphage indigène au Québec qui vit au contact des colonies de pucerons qui lui servent de proies. Bien que cette espèce soit encore largement méconnue, des résultats préliminaires indiquent un potentiel en tant qu’agent de lutte biologique contre les pucerons. L’objectif du présent travail était de déterminer les taux de mortalité des trois stades immatures (oeuf, larve et nymphe) ainsi que la longévité des adultes de L. annulipes en laboratoire, puis de les comparer avec ceux de la cécidomyie du puceron, Aphidoletes aphidimyza, un autre prédateur furtif aphidiphage utilisé commercialement et utilisé en lutte biologique. Les expériences ont été réalisées en laboratoire, en boîtes de Pétri avec une feuille de pomme de terre sur gel d’agar en présence du puceron Myzus persicae (ad libitum). Il n’y avait pas de différence dans le taux de mortalité des oeufs et des nymphes entre les deux prédateurs. Toutefois, le taux de mortalité larvaire était plus élevé chez L. annulipes. Les résultats sont discutés en fonction du potentiel d’agent de lutte biologique du chamaemyide. Les formulations de Bacillus thuringiensis (B.t.) sont largement utilisées en agriculture et en foresterie pour lutter contre les lépidoptères ravageurs. En utilisant le procédé d’émulsion de Pickering, des spores et des cristaux de trois serovars de B.t. ont été encapsulés en utilisant des matériaux GRAS (Generally Recognized As Safe) dont l’innocuité est sans danger pour la santé humaine selon la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis. Les bactéries enrobées avaient un diamètre d’environ 50 μm. Par ailleurs, un système de déclenchement permettait la libération du B.t. à un pH > 8,5, soit un pH avoisinant celui du système digestif des larves de lépidoptères. Des essais en laboratoire sur la fausse-arpenteuse du chou (Trichopulsia ni) ont démontré que ce procédé d’enrobage n’altérait pas la toxicité du B.t. Après 12 j, lors d’essais en champ, les populations de larves de lépidoptères (piéride du chou, Artogeia rapae; fausse-arpenteuse, T. ni; fausse-teigne des crucifères, Plutella xylostella) étaient moindre dans les parcelles de chou traitées avec des formulations micro- encapsulées que dans les parcelles traitées avec le B.t. commercial; elles étaient similaires à celles de parcelles traitées avec une pyréthrinoïde de synthèse. Les formulations micro-encapsulées de colloïdes ont donc prolongé efficacement la toxicité du B.t. pour la lutte des lépidoptères ravageurs de crucifères. Repetitive application of synthetic fungicides is the main practice for powdery mildew management in crops. However, plant extract-based biopesticides offer a good alternative to chemical pesticides since they are less likely to have resistance issues because of their non-specific mode of action. The objective of this project is to perform fungicide efficacy trials against powdery mildew species using northern white-cedar (Thuja occidentalis) hydrosol formulations as botanical fungicide. In order to proceed with product homologation, fungicide efficacy must first be determined in vitro among the range of pow- dery mildew species. However, the fact that powdery mildew fungi are obligate biotrophs, coupled with the fact that there are multiple pathogen–host combinations, makes any in vitro tests challenging. We developed a specific strategy to perform pesticide efficacy trials on obligate biotrophic pathogens. First, we narrowed down the number of pathogen–plant host combinations targeted by focusing on powdery mildew species occurring under controlled production systems. Since there is a limited number of fungal strains available, a fungal strains “harvest campaign” was initiated throughout Canada. Then, we developed a protocol to test the fungicide efficacy of obligate biotrophic fungal species in vitro. Les taupins, ou vers fil-de-fer, sont des …