In Quebec, pesticides are used in the production of vegetable crops, and these products pose risks to human health and the environment. In Quebec, in 2001, 49% of private wells near potato crop fields were found to be contaminated by pesticides. The repeated contamination of the soil by pesticides stimulates the growth of pesticide-degradation competent microorganisms. The objective of our study is to identify microorganisms that are responsible for the degradation of pesticides in the process of bioremediation using biofilters. The specific aims are to: 1) identify and quantify the bacterial species present in the soils sampled (treated with pesticides) using Illumina sequencing; 2) confirm their ability to degrade pesticides in vitro; and 3) use these characterized strains as inocula in biofilters. Illumina sequencing results showed that the Proteobacteria and Actinobacteria are the two most abundant groups found in soil exposed to pesticides. Several strains were isolated from each group, and further in vitro testing indicated that some of these strains were able to show increased growth in the presence of pesticides. These strains are currently undergoing field trials. The results of this project will help to adopt a new strategy to reduce the contamination of water resources and improve the quality of aquatic ecosystems and irrigated crops. Au Canada, le nématode des lésions, Pratylenchus spp., cause des dommages importants dans plusieurs cultures d’importance économique chez les grandes cultures, les cultures maraîchères et les petits fruits. Pratylenchus penetrans est l’espèce prédominante dans les sols agricoles du Canada. En 2011, une espèce exotique, P. alleni, a été observée pour la première fois au Canada dans un champ de soja du Québec et y a causé des pertes de rendement d’environ 50 % dans les zones endommagées. Selon des échantillons de sol en provenance de 10 régions agricoles du Québec, les P. alleni et P. penetrans ont été retrouvés dans 8 et 45 % des échantillons, respectivement, alors que les deux espèces à la fois étaient présentes dans 5 % de ces mêmes échantillons. Dans des essais en serre, une étude sur le spectre d’hôtes de P. alleni a révélé que le maïs, la pomme de terre, le soja et le millet perlé permettaient d’accroître les populations à des niveaux dommageables. Il a également observé que P. alleni possède le potentiel de remplacer P. penetrans dans un contexte de changements climatiques. En 2012, une épidémie d’arpenteuse de la pruche (Lambdina fiscellaria) a eu lieu dans la Réserve faunique des Laurentides. Cette perturbation, qui a entraîné d’importantes mortalités dans les peuplements dominés par le sapin baumier (Abies balsamea), a permis d’étudier l’impact de l’insecte défoliateur sur la communauté saproxylique des coléoptères phloéophages et xylophages. Parmi les espèces de cette communauté, un seul Curculionidae, le scolyte birayé (Trypodendron lineatum), semble avoir profité de la défoliation, de la mortalité des sapins ainsi que des coupes de récupération durant l’épidémie qui s’est résorbée en 2014. Deux ans après le début des épisodes de défoliation, des taux de visite et de colonisation exponentiels étaient observés et atteignaient un maximum dans les arbres défoliés à 100 %. Maintenant, 3 à 4 ans après le début de l’épidémie, une étude sur le comportement de colonisation du scolyte montre entre autres, que le scolyte favorise les arbres morts rapidement et colonise la tige sur toute sa hauteur. Un autre projet montre qu’une émergence d’espèces non préalablement récoltées de Siricidae et de Melandryidae façonne dorénavant la trajectoire successionnelle des saproxyliques après l’épidémie et leur colonisation pourrait même s’être produite avant celle du scolyte birayé. Le puceron de la digitale (Aulacorthum solani) …