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Communications scientifiquesPaper Session[Record]

G. Bélair1, B. Mimee1, R. Andersen2,3 et A. Vanasse2. 1Centre de recherche et de développement en horticulture, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada J3B 3E6; 2Département de phytologie, Université Laval, Québec (Québec), Canada G1V 0A6; 3North Highland College, University of the Highlands and Islands, Thurso, UK KW14 7EE En 2006, le nématode doré, Globodera rostochiensis, un organisme réglementé occasionnant de lourdes pertes chez la pomme de terre, a été découvert au Québec. L’installation rapide de mesures de quarantaine par l’Agence canadienne d’inspection des aliments a considérablement changé l’usage et la gestion des champs infestés. Cette étude avait pour objectifs d’évaluer l’évolution des populations de mauvaises herbes découlant de ces mesures et d’en évaluer l’impact sur la gestion du nématode doré. La comparaison des inventaires de mauvaises herbes effectuées en 2008 et en 2011 sur la bordure des champs touchés a démontré que la composition de la flore avait considérablement changé. De façon inquiétante, la présence de Solanaceae pouvant potentiellement servir de plantes refuges au nématode a augmenté significativement. L’indice de biodiversité a également été significativement affecté par le changement de régie et a diminué de plus de 50 % entre les deux années. De façon intéressante, la plus faible biodiversité a été observée dans un des rares champs où des pommes de terre étaient cultivées en 2011 et où une explosion du nombre de Solanaceae (S. sarrachoides) a été observée en bordure. Parallèlement, huit espèces de morelles ont été testées en serre afin d’évaluer leur capacité à supporter la croissance du nématode doré. D.L. Benoit, G. Bourgeois et M. Bélanger. Centre de recherche et développement en horticulture, Agriculture et agroalimentaire Canada, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada J3B 3E6 L’objectif de l’étude est de documenter l’impact d’une hausse de température de 3 °C sur le développement phénologique de six populations d’Ambrosia artemisiifolia réparties le long d’un gradient géographique (de 42°02'05'' N; 82°54'58'' O à 48°21'30'' N; 69°24'03'' O). Un essai a été mis en place à L’Acadie, au Québec, en 2011 et 2012 selon un dispositif en bloc complet aléatoire avec 12 plants/population par habitat, lesquels représentent 1) les conditions actuelles de plein champ et 2) un scénario de changement climatique (+3 °C) obtenu sous grand tunnel. Les stades phénologiques (échelle BBCH) étaient recueillis hebdomadairement. La durée de l’émission de pollen et la production de graines ont été notées. La production de biomasse végétative et reproductive a été mesurée en fin de saison. Tous les plants d’A. artemisiifolia se trouvant sous des conditions de températures plus élevées étaient plus hauts, de diamètre plus large et produisaient une biomasse totale plus importante que les plants en plein champ, quelle que soit leur origine géographique. Il existe un gradient géographique entre les populations du sud-ouest de l’Ontario (Harrow, Ridgetown et Woodstock) et celles du sud-ouest du Québec (L’Acadie, Sainte-Foy et Les Escoumins). Les populations du Sud-ouest ontarien ont plus de potentiel d’adaptation aux hausses de température qui sont projetées par les changements climatiques. D. Bernier1 et D.L. Benoit2. 1Direction de la phytoprotection, Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, Québec (Québec), Canada G1P 3W8; 2Centre de recherche et de développement en horticulture, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada J3B 3E6 La découverte de la première mauvaise herbe résistante aux herbicides date de la fin des années 1970 dans la région de Sherbrooke alors que la résistance de la moutarde des oiseaux (Brassica campestris) à l’atrazine fut reconnue. Trente ans plus tard, où en sommes-nous? Pendant plusieurs …