O. Ben Salem, S. Marchand, M. Jean et F. Belzile. Département de phytologie, Université Laval, Québec, Canada G1V 0A6 L’épandage au sol de grains de maïs colonisés par Fusarium graminearum est l’une des méthodes couramment employées pour évaluer la sensibilité à la fusariose de l’épi des cultivars d’orge. Bien que l’on combine habituellement plusieurs souches génétiquement différentes lors de la production d’inoculum, il existe peu d’information sur comment celles-ci évoluent en mélange et après leur application au champ. Notre objectif est d’étudier l’évolution d’une combinaison égale de souches au moment de la colonisation des grains de maïs, lors de la production de périthèces au champ, ainsi que lors de l’infection des cultivars d’orge. Pour ce faire, une paire d’amplicons permettant l’identification de chaque souche a été développée. Un pyroséquençage 454 effectué sur les amplicons provenant d’échantillons récoltés à chaque stade a permis de générer plus de 100 000 séquences, lesquelles ont été employées pour estimer l’abondance de chaque souche dans chaque échantillon. Les résultats de cette analyse montrent que : 1) le marquage moléculaire a permis la discrimination des différentes souches présentes en mélange; 2) l’évolution des souches est différente dans l’inoculum appliqué au champ ainsi que sur les grains porteurs de périthèces; et 3) l’abondance de chaque souche varie dans les grains d’orge infectés provenant des différents cultivars. M. Delisle-Houde1, V. Toussaint2 et R.J. Tweddell1. 1Centre de recherche en horticulture, Université Laval, Québec (Québec), Canada G1V 0A6; 2Centre de recherche et de développement en horticulture, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada J3B 3E6 Les maladies bactériennes causées par les agents pathogènes Xanthomonas campestris pv. vitians, Pseudomonas cichorii, Pseudomonas marginalis et Pectobacterium carotovorum subsp. carotovorum sont responsables de pertes économiques importantes dans la culture de la laitue pommée (Lactuca sativa). Les méthodes de lutte contre ces agents pathogènes sont très limitées en raison de la faible diversité des produits phytosanitaires (antibactériens) disponibles commercialement. Différents sels fréquemment utilisés dans l’industrie alimentaire, en raison de leurs propriétés antimicrobiennes, présentent un intérêt dans la lutte aux maladies bactériennes de la laitue. Cette étude s’inscrit dans ce contexte et avait pour objectif d’évaluer la phytotoxicité du benzoate de sodium, du bicarbonate de sodium, du carbonate de sodium, du métabisulfite de sodium et du sorbate de potassium. Pour ce faire, les concentrations phytotoxiques de chacun des sels à l’étude ont été déterminées sur le tissu foliaire de plants de laitue à l’aide d’essais in vitro et en serre. Les résultats obtenus montrent que les sels sont phytotoxiques à des doses relativement faibles. Ils montrent également que, d’une part, l’apex des feuilles est plus sensible aux sels et que, d’autre part, les feuilles internes (formant la pomme de la laitue) sont moins sensibles que les feuilles externes. A.-F. Gendron St-Marseille1, B. Mimee1, G. Bourgeois1 et J. Brodeur2. 1Centre de recherche et de développement en horticulture, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada J3B 3E6; 2Institut de recherche en biologie végétale (IRBV), Université de Montréal, Montréal (Québec), Canada H1X 2B2 Le nématode à kyste du soja (NKS) a d’abord été détecté à Kent, en Ontario, en 1988, et plus récemment à Saint-Anicet, au Québec, en 2013. Il est la principale cause des pertes économiques associées à la production de soja au Canada et aux États-Unis. Les moyens de lutte sont limités et reposent essentiellement sur les gènes de résistance naturels du soja. Il est donc primordial d’étudier son comportement ainsi que celui de son hôte sous le climat du Québec afin de développer des stratégies phytosanitaires efficaces. Cependant, …