Volume 82, Number 2, 2001
Table of contents (5 articles)
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Evaluation of different fungicides applied as seed tuber treatments for the control of potato silver scurf
V. Hervieux, R. Chabot, J. Arul and R.J. Tweddell
pp. 41–48
AbstractEN:
Silver scurf of potatoes (Solanum tuberosum), caused by the fungus Helminthosporium solani, is an important surface-blemishing disease of potato tubers. The objective of the study was to evaluate the efficacy of different fungicides applied to potato seed tubers for control of silver scurf. Field trials were conducted in Québec province in 1998 and 1999. Potato seed tubers infected with H. solani were treated with either talc, fludioxonil, mancozeb, iprodione, thiabendazole, imazalil or azoxystrobin, and planted at three locations in 1998 and two locations in 1999. The results showed that, under our experimental conditions, the fungicides tested, applied as seed treatments, did not significantly influence total and marketable yields as well as silver scurf severity on daughter tubers at harvest and after different storage periods. In addition, this study showed the influence of the experimental locations on silver scurf development and suggests that soil inoculum plays a role in the epidemiology of the disease.
FR:
La tache argentée de la pomme de terre (Solanum tuberosum), causée par le champignon Helminthosporium solani, est une maladie affectant la qualité du tubercule. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité de différents fongicides, appliqués sur les tubercules de semence, à contrer le développement de la tache argentée. Pour ce faire, des tubercules de semence infectés par H. solani ont été traités avec l’un des fongicides suivants : talc, fludioxonil, mancozeb, iprodione, thiabendazole, imazalil et azoxystrobin. Ils ont, par la suite, été plantés au champ. Les essais ont été réalisés au Québec sur trois sites en 1998 et deux sites en 1999. Les résultats obtenus montrent que, sous nos conditions expérimentales, ces fongicides, appliqués en traitement de semence, n’ont pas affecté significativement les rendements totaux et vendables ainsi que la sévérité de la tache argentée sur les tubercules-fils au moment de la récolte et après différentes périodes d’entreposage. D’autre part, cette étude a permis de mettre en évidence l’influence des sites expérimentaux sur le développement de la tache argentée et suggère que l’inoculum du sol joue un rôle dans l’épidémiologie de cette maladie.
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Survey of plant-parasitic and entomopathogenic nematodes in vineyards of Quebec
G. Bélair, N. Dauphinais, Y. Fournier and H. Mauléon
pp. 49–55
AbstractEN:
A survey of plant-parasitic and entomopathogenic nematodes associated with vineyards was undertaken in the Estrie and Montérégie regions, the two major grapevine-producing areas in Quebec. Soil samples from 13 sampled vineyards were analyzed for the occurrence of plant-parasitic and entomopathogenic nematodes. Six genera of plant-parasitic nematodes were observed. The most commonly encountered plant-parasitic nematode genera were Pratylenchus and Paratylenchus, both occurring in 85% of sampled vineyards. No Xiphinema sp. were observed in surveyed vineyards. Entomopathogenic nematodes were recovered from 85% of the samples. Heterorhabditid and steinernematid nematodes were isolated from one and 11 vineyards respectively. Steinernematid isolates were identified as Steinernema carpocapsae.
FR:
Un inventaire des nématodes phytoparasites et entomopathogènes présents dans des vignobles du Québec a été réalisé dans les régions de l’Estrie et de la Montérégie, les deux principales régions productrices de vignes. Des échantillons de sol provenant de 13 vignobles ont été analysés pour la présence de nématodes phytoparasites et entomopathogènes. Six genres de nématodes phytoparasites ont été observés. Les genres les plus fréquemment retrouvés étaient Pratylenchus et Paratylenchus, lesquels ont été observés dans 85 % des échantillons de sol. Aucun spécimen du genre Xiphinema n’a été retrouvé dans les vignobles. La présence de nématodes entomopathogènes fut notée dans 85 % des vignobles échantillonnés. Des nématodes entomopathogènes de la famille des Steinernematidae ont été observés dans 11 vignobles et des Heterorhabditidae dans un seul vignoble. Tous les isolats de Steinermatidae ont été identifiés comme étant de l’espèce Steinernema carpocapsae.
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Changes in hemlock looper [Lepidoptera: Geometridae] pupal distribution through a 3-year outbreak cycle
C. Hébert, L. Jobin, R. Berthiaume, C. Coulombe and A. Dupont
pp. 57–63
AbstractEN:
The hemlock looper, Lambdina fiscellaria, pupal distribution was studied through a 3-year outbreak cycle near Lac Princeton on Anticosti Island in Quebec. Over the 3 years, 10 balsam fir trees were cut and all pupae were counted on the stem and branches (non-foliated vs foliated parts) of the lower, middle and upper crowns and on the stem below crown. In pre-outbreak conditions, pupae were mostly found on branches of the middle and upper crowns. During the outbreak, pupal density did not increase on these parts of the trees, since pupae were mostly found on the stem, from the ground to the middle crown, and on branches of the lower crown. Few pupae were found on the foliated portion of branches in post-outbreak conditions but most were found on the basal non-foliated part of branches, which appears to be a preferred location for hemlock looper pupation. In order to optimize detection of population increases in monitoring networks, we suggest using pupal traps at breast height on balsam fir trees.
FR:
La distribution des chrysalides de l’arpenteuse de la pruche, Lambdina fiscellaria, a été étudiée au cours d’un cycle épidémique d’une durée de trois ans près du Lac Princeton sur l’île d’Anticosti au Québec. Au total, 10 sapins ont été coupés et toutes les chrysalides ont été comptées sur le tronc et les branches (partie non-foliée vs foliée) de la cime inférieure, médiane et supérieure, ainsi que sur le tronc sous la cime. En condition préépidémique, les chrysalides ont principalement été trouvées sur les branches des cimes médianes et supérieures. Durant l’épidémie, la densité des chrysalides n’a pas augmenté dans ces sites de pupaison et les larves se sont surtout transformées en chrysalides sur le tronc, à partir du sol jusque dans la cime médiane, ainsi que sur les branches de la cime inférieure. Peu de chrysalides ont été trouvées sur la partie foliée des branches en période post-épidémique, la plupart étant trouvées sur la partie basale non-foliée qui apparaît comme un endroit préférentiel pour la pupaison de l'arpenteuse de la pruche. De façon à optimiser la détection des augmentations de populations dans les réseaux de surveillance, des pièges à chrysalides devraient être placés à hauteur de poitrine sur le tronc de sapins baumiers.
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Hymenopterous parasites associated with Phyllonorycter blancardella [Lepidoptera: Gracillariidae] in Nova Scotia and Quebec
S.D. Bishop, R.F. Smith, C. Vincent, H. Goulet, J. Huber, G. Gibson, M. Sharkey and J.H. Borden
pp. 65–71
AbstractEN:
Mined leaves were collected in commercial and unsprayed (no insecticides) apple orchards of Quebec and Nova Scotia to determine the relative abundance and diversity of parasites of the spotted tentiform leafminer, Phyllonorycter blancardella [Lepidoptera: Gracillariidae]. In Quebec, 29 species of leafminer parasites were recovered, belonging to 7 families: Aphelinidae, Braconidae, Chalcidae, Eulophidae, Ichneumonidae, Pteromalidae and Scelionidae. The most prevalent species were Pholetesor ornigis (67%), Sympiesis marylandensis (11%), S. serviceicornis (7%), Pnigalio maculipes (1.5%), Tetrasticus spp. (1.2%), while all other species accounted for < 1.0%. Pholetesor pedias, a braconid released in 1983 at Frelighsburg, Quebec, was not found in the 1984 and 1985 surveys. In Nova Scotia, 19 parasite species were recovered, belonging to 5 families : Braconidae, Encyrtidae, Eulophidae, Ichneumonidae and Pteromalidae. The most prevalent species were: Pholetesor ornigis (52%), Pnigalio maculipes (14%), Sympiesis serviceicornis (12%), S. marylandensis (9.5%), Sympiesis spp. (5%), Horismenus fraternus (1.8%), Paraleurocerus sp. (1.3%), Stictopisthus flaviceps (1.1%), while all other species accounted for < 1%. Seven and five species of hyperparasites were recovered in Nova Scotia and Quebec, respectively. New records for North America for the spotted tentiform leafminer as a host are : Sticopisthus bilineatus, S. flaviceps, Euderis sp., Pnigalio epilobii, P. pallipes and Paraleurocerus bicoloripes.
FR:
Une étude a été effectuée dans des vergers commerciaux et non-traités du Québec et de la Nouvelle-Écosse pour déterminer l’abondance et la diversité des parasites de la mineuse marbrée, Phyllonorycter blancardella [Lepidoptera : Gracillariidae]. Au Québec, 29 espèces de parasites ont été retrouvées et elles appartenaient à 7 familles, soit Aphelinidae, Braconidae, Chalcidae, Eulophidae, Ichneumonidae, Pteromalidae et Scelionidae. Les espèces les plus fréquentes étaient : Pholetesor ornigis (67 %), Sympiesis marylandensis (11 %), S. serviceicornis (7 %), Pnigalio maculipes (1,5 %), Tetrasticus spp. (1,2 %). Toutes les autres espèces représentaient moins de 1 % des espèces trouvées. Pholetesor pedias, une espèce braconide relâchée à Frelighsburg, Québec en 1983 n’a pas été détectée en 1984 et 1985. En Nouvelle-Écosse, 19 espèces ont été trouvées et elles appartenaient à 5 familles, soit Braconidae, Chalcidae, Eulophidae, Ichneumonidae et Pteromalidae. Les espèces les plus fréquentes étaient : Pholetesor ornigis (52 %), Pnigalio maculipes (14 %), Sympiesis serviceicornis (12 %), S. marylandensis (9,5 %), Sympiesis spp. (5 %), Horismenus fraternus (1,8 %), Paraleurocerus sp. (1,3 %), Stictopisthus flaviceps (1,1 %); toutes les autres espèces représentaient moins de 1 % des espèces trouvées. Sept et cinq espèces d’hyperparasites ont été retrouvées en Nouvelle-Écosse et au Québec, respectivement. Sticopisthus bilineatus, S. flaviceps, Euderis sp., Pnigalio epilobii, P. pallipes and Paraleurocerus bicoloripes constituent des nouvelles mentions comme parasites de la mineuse marbrée pour l’Amérique du Nord.
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Persistence of insecticidal activity of novel bio-encapsulated formulations of Bacillus thuringiensis var. kurstaki against Choristoneura rosaceana [Lepidoptera: Tortricidae]
J.-C. Côté, C. Vincent, K.-H. Son and S. H. Bok
pp. 73–82
AbstractEN:
DiPelTM, a registered Bacillus thuringiensis var. kurstaki (Btk)-based formulation, and experimental bio-encapsulated Btk formulations were sprayed in an apple orchard. Their persistence was assessed in the laboratory against obliquebanded leafroller (Choristoneura rosaceana) larvae for three consecutive years. In 1995, DiPel and the bio-encapsulated formulation caused significantly higher larval mortality than the control at least 1 day, and up to 27 days after treatments, respectively. In 1996, although 6.4 mm of rain fell during the day of treatments, DiPel and the bio-encapsulated formulation caused respectively 21 and 33% larval mortality immediately after treatments. DiPel caused significantly higher mortality than the control for up to 3 days while the bio-encapsulated formulation caused significantly higher mortality for up to 14 days. In 1997, two Btk strains (HD-1 and BMP123) were sprayed at different concentrations in a.i. (3 and 8%) and doses (30 and 240 g 15 L-1 applied). Higher concentrations of a.i. in the Btk formulations and higher doses sprayed increased the persistence of the insecticidal activity. Among the meteorological factors that were measured (i.e. precipitations, temperature and solar radiations), precipitations reduced the persistence of the insecticidal activity. Solar radiations may have modulated the persistence of the formulations.
FR:
Le DiPelTM, une formulation commerciale du Bacillus thuringiensis var. kurstaki (Btk), et des formulations bio-encapsulées du Btk ont été pulvérisées dans un verger de pommiers. Pendant trois années consécutives, leur persistance a été évaluée en laboratoire sur des larves de tordeuse à bandes obliques (Choristoneura rosaceana). En 1995, le DiPel et la formulation bio-encapsulée ont causé une mortalité larvaire significativement plus grande que celle du témoin, au moins 1 jour et jusqu’à 27 jours après les traitements, respectivement. En 1996, bien que 6 mm de pluie soient tombés la journée des traitements, le DiPel et la formulation bio-encapsulée ont causé respectivement 21 et 33 % de mortalité larvaire immédiatement après les traitements. Le DiPel a causé une mortalité significativement plus grande que celle du témoin pour une période de trois jours après les traitements alors que la formulation bio-encapsulée a causé une mortalité plus grande pendant 14 jours. En 1997, deux souches de Btk (HD-1 et BMP123) ont été pulvérisées à des concentrations différentes en matière active (3 et 8 %) et en doses (30 et 240 g 15 L-1). Des concentrations élevées en matière active et des doses élevées ont accru la persistance de l’activité insecticide des formulations de Btk. Parmi les facteurs météorologiques mesurés (précipitations, température et radiations solaires), les précipitations ont réduit la persistance de l’activité insecticide. Les radiations solaires peuvent également avoir contribué à moduler la persistance des formulations.