Abstracts
Abstract
Survival of the blackleg pathogen (Leptosphaeria maculans) in canola (Brassica napus var. oleifera) stem debris was studied at three locations during two separate tests from August 1995 through October 1998. In combined isolation frequencies from both locations, L maculans decreased over time from 85.0% before burial in July to 15.4% in September and 3.4 % in December. Eleven months after initiation of this test, L maculans could not be isolated from the infected canola stem pieces. Isolation frequencies of L maculans were similiar among the three soil depths over all sampling dates at both locations. AH other fungi that were present in a preliminary assay also declined after burial. Trichoderma spp. were undetectable after initiation of the test and increased to 27.5 % on the last sampling date in July 1996. The increase of Trichoderma spp. corresponded with the decrease in isolation frequencies of L maculans and other fungi in the stem pieces. The first test differed from previous studies, consequently a second test located near Griffin, Georgia, was initiated in 1996. In the second test, the relative longevity of L. maculans was determined on intact debris (two to three times greater in size) left on the soil surface after harvest in a field using either minimum or no-tillage. Leptosphaeria maculanswas isolated from 26.4,31.2, and 20.8 % of the pieces, respectively, for May 1997, November 1997, and October 1998. Pycnidia containing viable conidia were also identified on 43.7, 26.4, and 18.0% from debris present in the D-V-8 plates even though no visible fungal colonies of L. maculans grew on the agar. The difference in relative longevity of L. maculans between the two tests was directly related to the condition and size of the canola debris. In the first test, the debris was sectioned into 10-cm pieces. These pieces were badly deteriorated and fragmented 5 months after burial. In contrast, the debris in the second test was still intact 36 months after being placed on the soil surface. This survival was because of increased debris size that resulted in reduced fragmentation from tillage. Thus, intact canola debris can serve as an inoculum source for at least three seasons or longer.
Résumé
La survie de l'agent de la jambe noire (Leptosphaeria maculans) dans des débris de canola (Brassica napus var. oleifera) a été étudiée à trois sites lors de deux tests séparés effectués entre août 1995 et octobre 1998. Selon les données d'isolement de tous les sites combinés, la fréquence d'isolement du L. maculans a diminué avec le temps de 85,0 % avant l'enfouissement en juillet, à 15,4 % en septembre et à 3,4 % en décembre. Onze mois après le début du test, le L. maculans n'était plus isolé de morceaux de tige de canola. Les fréquences d'isolement du L maculans à trois profondeurs étaient semblables quels que soient la date et le lieu d'isolement. La présence de tous les autres champignons, présents selon une analyse préliminaire, a aussi diminué après l'enfouissement. La présence des Trichoderma spp. n'était pas détectable au début du test, mais elle était de 27,5 % lors du dernier échantillonnage de juillet 1996. L'accroissement de la présence des Trichoderma spp. coïncide avec la diminution des fréquences d'isolement du L maculans et des autres champignons dans les morceaux de tige. Comme les résultats du premier test étaient différents de ceux d'études précédentes, un second test a débuté en 1996 près de Griffin, Géorgie. Dans le second test, la longévité relative du L. maculans a été déterminée sur des débris intacts (deux à trois fois plus gros) laissés sur le sol après la récolte d'un champ avec travail minimum ou sans travail du sol. En mai 1997, novembre 1997 et octobre 1998, le Leptosphaeria maculans a été respectivement isolé de 26,4, 31,2 et 20,8% des échantillons. Des pycnides contenant des conidies viables ont été aussi identifiées dans 43,7, 26,4 et 18,0 % des débris présents dans les boîtes de D-V-8, même si aucune colonie de L. maculans ne se développait sur l'agar. La différence de longévité relative du L. maculans entre les deux tests était directement reliée à la qualité et à la grosseur des débris de canola. Lors du premier test, les débris furent coupés en morceaux de 10 cm. Ces morceaux étaient très détériorés et fragmentés après 5 mois d'enfouissement. Par contre, dans le second test, les débris étaient encore intacts 36 mois après avoir été placés en surface du sol. Cette meilleure survie est attribuable à une plus forte dimension des débris, ce qui a réduit la fragmentation lors du travail du sol. Ainsi des débris de canola intacts peuvent servir de source d'inoculum pour au moins trois saisons.
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