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Abstract
This article revolves around a case study of Montreal-based, Irish-Canadian author Rosanna Mullins Leprohon (1829-1879) who left behind little to no material archive after her death in 1879. Leprohon’s example serves to highlight the scholarly challenges that inhere in defining Canadian women’s authorship in the nineteenth century. The article is divided into two parts: focussing on the Journal of Education for Lower Canada (Montreal, 1857-1879), the first half argues that Leprohon’s periodical poetry played a greater role than previously understood in defining the terms of her authorship in Confederation-period Montreal. Examining archival documents belonging to her late husband and held in the Fonds Jean-Lukin Leprohon, the second half demonstrates the challenges that inhere in reconstructing women’s authorship through the archives of men-of-letters. Although they may never make up for the absence of private correspondence written in her own voice, Rosanna Leprohon’s periodical poems represent valuable resources for reconstructing the terms of her authorship and visibility in Montreal in the middle decades of the nineteenth century.
Keywords:
- Rosanna Leprohon,
- periodical poetry,
- archives,
- women’s writing,
- Montreal,
- Canadian literature,
- Journal of Education for Lower Canada,
- Fonds Jean-Lukin Leprohon
Résumé
Cet article s’articule autour d’une étude de cas sur l’écrivaine montréalaise Rosanna Mullins Leprohon (1829-1879) qui n’a laissé que peu d’archives matérielles après sa mort en 1879. Le cas de Leprohon sert à illuminer des défis méthodologiques auxquels font face les chercheur·e·s qui visent à mieux comprendre la vie d’auteure de femmes canadiennes du dix-neuvième siècle. L’argumentaire se décline en deux volets : le premier propose que la poésie de Leprohon, parue dans la revue mensuelle The Journal of Education for Lower Canada (Montréal, 1857-1879), permet de mieux saisir les termes genrés de sa visibilité en tant qu’écrivaine montréalaise de la période de la Confédération. En examinant des documents d’archives appartenant à son défunt mari et conservés dans le Fonds Jean-Lukin Leprohon, le deuxième volet démontre l’ampleur des défis qui se posent aux chercheur·e·s quand ces derniers sont obligés de reconstruire les vies littéraires d’écrivaines par l’intermédiaire d’hommes de lettres. Bien qu’ils ne puissent jamais compenser l’absence de correspondances rédigées de sa propre main, les poèmes de Rosanna Leprohon parus dans The Journal of Education permettent de reconstruire les termes de sa visibilité en tant qu’écrivaine montréalaise et de sa réception littéraire au XIXe siècle.
Mots-clés :
- Rosanna Leprohon,
- poésie,
- presse périodique,
- archives,
- écriture féminine,
- Montréal,
- littérature canadienne,
- Journal of Education for Lower Canada,
- Fonds Jean-Lukin Leprohon
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Note biographique
Andrea Cabajsky est professeure titulaire du Département d’anglais de l’Université de Moncton. Ses articles et chapitres récents sont parus dans Studies in Canadian Literature (2019), Journal of Canadian Studies (2019) et The Cambridge History of the Novel in French (2021). Parmi les livres qu’elle a édités et coédités, on trouve notamment The Manor House of De Villerai de Rosanna Mullins Leprohon (Broadview 2015) et National Plots: Historical Fiction and Changing Ideas of Canada (WLUP 2010). Elle a été rédactrice adjointe de la Revue d’études canadiennes (2015-2020), membre du comité exécutif de l’Association des littératures canadiennes et québécoise (2015-2019) et membre du comité consultatif de la collection Early Canadian Literature Series de Wilfrid Laurier University Press (2012 à présent). Elle prépare actuellement un volume sur la fiction canadienne qui fera partie de la collection Routledge Historical Resources: Canadian Literature in the Long Nineteenth Century (sous contrat avec Routledge Press).