Abstracts
Résumé
Traditionnellement, l’historiographie acadienne du régime français a eu tendance à négliger l’étude des structures économiques. Sous prétexte que des entrepreneurs comme Nicolas Denys et la Compagnie de la pêche sédentaire en Acadie firent faillite, on a rapidement conclu que cela était attribuable à de la mauvaise gestion ou à des conflits de personnalités. Or, comme pour d’autres cas dans l’histoire de la Nouvelle-France, il faut plutôt s’intéresser aux forces qui s’opposaient à ces entreprises pour mieux comprendre les causes de leurs difficultés. Dans le cas qui nous intéresse, la Compagnie de la pêche sédentaire en Acadie doit sans cesse se défendre contre les attaques d’administrateurs coloniaux français les percevant comme des compétiteurs commerciaux ou encore contre les attaques anglaises.
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Appendices
Note biographique
Nicolas Landry est professeur titulaire au secteur des arts et des sciences humaines du campus de Shippagan de l’Université de Moncton. Il est l’auteur de six livres portant tous sur des aspects de l’histoire des francophones du Canada atlantique et de quelques articles parus dans des revues scientifiques. Son plus récent livre, publié à titre de coauteur avec Florence Ott, s’intitule L’Académie Sainte-Famille de Tracadie (1912–2012) – Témoin de l’oeuvre d’éducation des religieuses hospitalières de Saint-Joseph (Éditions de la Francophonie, 2012, 502 p.). Cette étude s’inscrit dans le cadre des activités de recherche du Groupe de recherche en patrimoine religieux acadien de ce satellite de l’Université de Moncton.