Abstracts
Résumé
La tradition de la mi-carême la mieux connue au Canada est celle qui consiste à se déguiser et à faire la tournée des maisons en groupe. Il y a une autre tradition, celle-ci moins connue, qui a survécu chez les Acadiens de l’Île-du-Prince-Édouard. Il s’agit de la Mi-Carême distributrice de friandises. Le soir de la mi-carême, elle se présente dans les maisonnées où il y a de petits enfants. À ceux qui ont été sages, elle donne un biscuit, une pomme, des bonbons ou autres friandises. Dans cet article, nous décrivons la tradition telle qu’elle a été observée dans le passé et la façon dont elle se perpétue de nos jours. Nous verrons aussi que cette coutume a jadis été connue dans certaines régions du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse. Enfin, nous évoquerons les origines françaises de la tradition.
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Appendices
Note biographique
Diplômé de l’Université Laval, où il a obtenu une maîtrise en arts et traditions populaires pour son mémoire sur les complaintes acadiennes de l’Île-du-Prince-Édouard, Georges Arsenault a beaucoup publié sur l’histoire et les traditions acadiennes de son île : Courir la Chandeleur (1982), Les Acadiens de l’Île : 1720–1980 (1987), Par un dimanche au soir – Léah Maddix, chanteuse et conteuse acadienne (1993) et Contes, légendes et chansons de l’Île-du-Prince-Édouard (1998). Depuis quelques années, il a élargi son champ de recherche pour se pencher sur les traditions calendaires dans l’ensemble de l’Acadie; il en a tiré Noël en Acadie (2005) et, récemment, La Mi-carême en Acadie (2007).
Notes
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[1]
Voir Georges Arsenault, La Mi-Carême en Acadie, Tracadie-Sheila, La Grande Marée, 2008, 160 p.
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[2]
Cité par É.-Z. Massicotte dans * La Mi-Carême +, Bulletin des recherches historiques, vol. xxxii, 1926, p. 136–139.
-
[3]
Charles Trudelle, Paroisse de Charlesbourg, Québec, Imprimerie Générale A. Côté et Cie, 1887, p. x–xi.
-
[4]
L’Évangéline, 7 mars 1888, p. 2. L’article a été repris le 15 mars 1888 dans le Courrier des provinces maritimes.
-
[5]
René Stibel, * Coutume de Mi-Carême en Normandie +, La tradition, tome vi, 1892, p. 135. Citée par Anne-Marie Desdouits, La vie traditionnelle au pays de Caux et au Canada français – Le cycle des saisons, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 1987, p. 175.
-
[6]
Paul-Yves Sébillot, Le folklore de la Bretagne, Paris, G.-P. Maisonneuve et Larose, 1968, p. 312.
-
[7]
Coll. Georges Arsenault, enreg. 1554.
-
[8]
Coll. Georges Arsenault, enreg. non numéroté.
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[9]
Coll. Georges Arsenault, enreg. non numéroté.
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[10]
Coll. Georges Arsenault, enreg. non numéroté.
-
[11]
Coll. Georges Arsenault, enreg. non numéroté.
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[12]
Coll. Georges Arsenault, enreg. 1274.
-
[13]
Coll. Georges Arsenault, ms. 123.
-
[14]
Coll. Georges Arsenault, enreg. 811. Informatrice : Obéline DesRoches, née en 1872 à Urbainville (Î.-P.-É.).
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[15]
Coll. Georges Arsenault, enreg. non numéroté.
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[16]
Coll. Georges Arsenault, ms. 210.
-
[17]
Coll. Georges Arsenault, ms. 266 et 267. Informatrices : Elizabeth Rankin (née Handrahan) et Joanne Arbing (née Handrahan).
-
[18]
Coll. Georges Arsenault, ms. 263. Informateur : Leo Butler.
-
[19]
T. K. Pratt, Dictionary of Prince Edward Island English, Toronto, University of Toronto Press, 1988, p. 97.
-
[20]
Père Anselme Chiasson et Arthur Poirier, Sainte-Anne-de-Kent (1886–1986), Saint-Anne-de-Kent, Les Éditions Chockpish, 1986, p. 119.
-
[21]
Le questionnaire portant sur la Mi-Carême, préparé par l’auteur, a été rempli par dix enfants âgés de 10–11 ans. Voir coll. Georges Arsenault.
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[22]
Coll. Georges Arsenault, enreg. non numéroté.
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[23]
Coll. Georges Arsenault, enreg. non numéroté.