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L’arrivée massive de religieux français au Canada, autour de 1900, a eu un impact considérable sur le paysage construit : églises, chapelles, couvents, collèges, noviciats et autres bâtiments utiles à leur installation et à leurs oeuvres se sont multipliés. Au-delà de l’effet du nombre, la Séparation a aussi imposé au Québec un retour à une architecture « à la française », une fois consacré le statut du Canada français comme terre promise de la catholicité francophone. Parmi ces religieux migrants, les eudistes, en particulier, ont beaucoup construit, au Québec et en Nouvelle-Écosse. L’un d’eux a laissé en sol canadien un monument imposant, l’église Sainte-Marie de la Pointe-de-l’Église, en Nouvelle-Écosse. Cet article se propose d’en établir la sémiogenèse en vue d’accroître sa notoriété, notamment pour en assurer la conservation et la mise en valeur comme monument historique national.