Abstracts
Abstract
The illegal status of prize-fighting in mid-nineteenth century United States led promoters in the North-East to find locations where matches could be conducted without interference from the authorities. With its relatively low population and easy lake access, Canadian territory along the north shore beaches of Lake Erie proved ideal. On nearly a dozen occasions between 1855 and 1881, thousands of ship-borne spectators navigated the lake to watch championship matches in Canada. This study examines peripheral elements of the matches: the experiences of spectators and the press, and the efforts in both countries to enforce the law. The events present two related areas for analysis. Firstly, the press’ depiction of the spectators provides insight into contemporary ideas about how “polite” society viewed fight enthusiasts. Secondly, while the events exposed and exploited the permeability of the border, they also provoked responses that strengthened it. Ultimately, violent fights, the mob-like behaviour of the crowds, and the flagrant violation of Canadian sovereignty forced governments to respond.
Résumé
L’illégalité des combats de prix dans les États-Unis du milieu du XIXe siècle a incité les promoteurs du Nord-Est à trouver des endroits où les matchs pouvaient se dérouler sans interférence des autorités. Avec sa population relativement faible et son accès facile au lac, le territoire canadien le long des plages de la rive nord du lac Érié s’est avéré idéal. À une douzaine de reprises entre 1855 et 1881, des milliers de spectateurs transportés par bateau ont navigué sur le lac pour assister à des matchs de championnat au Canada. Cette étude examine les éléments périphériques de ces matchs : les expériences des spectateurs et de la presse, et les efforts déployés dans les deux pays pour faire respecter la loi. Les événements présentent deux domaines d’analyse connexes. Tout d’abord, la représentation des spectateurs par la presse donne un aperçu des idées contemporaines sur la façon dont la société «polie» considérait les amateurs de combats. Deuxièmement, si les événements ont exposé et exploité la perméabilité de la frontière, ils ont également provoqué des réactions qui l’ont renforcée. En fin de compte, les combats violents, le comportement émeutier des foules et la violation flagrante de la souveraineté canadienne ont contraint les gouvernements à réagir.