Abstracts
Abstract
This paper presents a microhistorical account of the Ku Klux Klan and its leader, George Marshall, in the Bay of Quinte region in the 1920s. It argues that the Klan and its opponents engaged in a largely non-violent war of words reflecting two competing visions of Ontario’s Britishness. The first being the Klan’s narrowly defined model of citizenship—one that was racialized, exclusive, and based on the superiority of Anglo-Saxon Protestantism. The second stood in opposition to the Klan and was comprised a loosely organized network advocating the mending of racial divides, religious tolerance, and a more open society. The activities of the Klan, and even those purporting to represent it, included violence and intimidation directed against Jews and Asians, but the mainstay of their vitriol was directed against Roman Catholics. This paper will add greater depth to and challenge the assertion that Ontario’s historical Britishness was monolithic; in fact it had multiple interrelated and competing strains providing the impetus for debates surrounding the province’s evolving identity during the 1920s.
Résumé
Cet article présente un compte rendu microhistorique du Ku Klux Klan et de son chef, George Marshall, dans la région de la baie de Quinte dans les années 1920. Il soutient que le Klan et ses opposants se sont livrés à une guerre des mots essentiellement non violente, reflétant deux visions concurrentes de la britannicité de l’Ontario. La première est le modèle de citoyenneté étroitement défini par le Klan - un modèle racialisé, exclusif et fondé sur la supériorité du protestantisme anglo-saxon. La seconde s’opposait au Klan et se composait d’un réseau peu structuré prônant la réduction des fractures raciales, la tolérance religieuse et une société plus ouverte. Les activités du Klan, et même de ceux qui prétendaient le représenter, comprenaient des actes de violence et d’intimidation à l’encontre des Juifs et des Asiatiques, mais leur vitriol était principalement dirigé contre les catholiques romains. Cet article approfondira et remettra en question l’affirmation selon laquelle la britannicité historique de l’Ontario était monolithique ; en fait, elle comportait de multiples souches interdépendantes et concurrentes qui ont donné l’impulsion aux débats entourant l’évolution de l’identité de la province au cours des années 1920.