Abstracts
Abstract
Nineteenth-century Ontario was home to an army of remittance men, the wayward sons of aristocratic and upper-middle-class Britons who were sent to the colonies, supported by their families to avoid disgrace at home. One such man was W.E. (William Edwin) Hamilton (1834-1902), whose father, the brilliant Irish mathematician, Sir William Rowan Hamilton, sent him to Nicaragua and later Ontario to avoid the embarrassment of his son’s inability to earn a living. Hamilton was self-destructive in many ways, but he eventually found success as a journalist in communities across Ontario, where he settled for the last thirty years of his life. He strived to live up to his family’s expectations, but was seen by many as a failure and was virtually written out of the historical record by his father’s biographers. Nevertheless, he carved out his own rather colourful career, despite being dogged by his personal demons and eccentricities.
Résumé
Au dix-neuvième siècle, l’Ontario accueille une armée de “remittance men”, les fils rebelles d’aristocrates et de membres de la classe moyenne supérieure britanniques qui sont envoyés dans les colonies, soutenus par leurs familles, pour éviter la disgrâce dans leur pays d’origine. C’est le cas de W.E. (William Edwin) Hamilton (1834-1902), dont le père, le brillant mathématicien irlandais Sir William Rowan Hamilton, l’a envoyé au Nicaragua, puis en Ontario, pour éviter que son fils ne soit embarrassé par son incapacité à gagner sa vie. Hamilton était autodestructeur à bien des égards, mais il a fini par trouver le succès en tant que journaliste dans les communautés de l’Ontario, où il s’est installé pendant les trente dernières années de sa vie. Il s’efforce de répondre aux attentes de sa famille, mais beaucoup le considèrent comme un échec et les biographes de son père l’ont pratiquement rayé de l’histoire. Néanmoins, il s’est taillé une carrière haute en couleur, malgré ses démons personnels et ses excentricités.