Abstracts
Abstract
While a major focus in studies of the Rebellion has been the secret society the Patriot Hunters, one understudied aspect to the Rebellion is the continued role of allied newspapers in organizing rebellion in the Canadas and subsequently sustaining it in exile. The article provides an overview of the “patriot press” and how it helped delineate the patriot movement in exile. In the press, terms and language associated with the Patriot Hunters provided a tool to unite patriots. While some patriot editors expressed aversion to secrecy, some of those same editors now used references to secret organizing as ploys to reassure readers that they were part of a larger, highly active, and highly successful organization committed to Canadian independence—even if that was not true.
Résumé
Alors que les études sur la rébellion se sont principalement concentrées sur la société secrète des Frères Chasseurs, un aspect peu étudié de la rébellion est le rôle persistant des journaux alliés dans la structuration de la rébellion au Canada, puis dans son maintien en exil. L’article donne un aperçu de la “presse patriote” et de la façon dont elle a contribué à délimiter le mouvement patriote en exil. Dans la presse, les termes et le langage associés aux Frères Chasseurs ont permis d’unir les patriotes. Alors que certains rédacteurs patriotes ont exprimé leur dégoût pour le secret, certains de ces mêmes rédacteurs se servent maintenant de références à l’organisation secrète pour rassurer les lecteurs qu’ils font partie d’une organisation plus vaste, très active et très efficace, engagée dans l’indépendance du Canada - même si ce n’est pas vrai.
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Appendices
Biographical note
Dr. Stephen Smith is an historian with the Parks Canada Agency. His doctoral thesis focuses on newspapers and the 1838 Upper Canadian Rebellion/Patriot War. He lives in Gatineau, Quebec.