Abstracts
Abstract
This article challenges the premise that a Protestant consensus emerged in Upper Canada by the mid-nineteenth century by examining the persistence of politically influential, dissenting evangelical voluntarists who advocated the secularization of the clergy reserves. State- Chruch efforts were strongly contested by evangelicals who had come to believe that the purity of their faith was marked by its independence from the state as well as its revivalism. Using the Toronto-based Christian Guardian, this article traces a clash between the British Wesleyans and the generally voluntarist Upper Canadian Methodists as they sought to claim the legacy of Methodism in the colony. Overall, this article seeks to highlight the persistence of an early dissenting evangelical culture, not as an exception to the rule of consensus, but as a significant influence in colonial public policy and a vital force in Upper Canadian Protestantism that calls into question the consensus model.
Résumé
Dans cet article, nous allons contester la prémisse qu’un consensus protestant avait émergé dans le Haut-Canada au milieu du 19e siècle, en examinant la persistance des volontaristes évangéliques politiquement influents et dissidents qui étaient partisans de la laïcisation des réserves du clergé. Leurs efforts étaient vivement contestés par les évangélistes qui croyaient que la pureté de leur foi était centrée sur son indépendance de l’état aussi bien que sur son revivalisme. Nous analyserons le conflit entre les Wesleyens britanniques et les méthodistes plutôt volontaristes du Haut-Canada dans leurs efforts à établir la succession du Méthodisme dans les colonies. Nous allons souligner la persistance de la jeune culture évangélique dissidente, non pas comme une exception à la règle du consensus, mais comme une influence importante de la politique publique coloniale et une force vitale du protestantisme du Haut-Canada remettant en cause le modèle de consensus..