Abstracts
Abstract
This article argues that Mary O’Brien’s journals highlight her family’s strategy to achieve economic and social security by establishing long-term goals, identifying an advantageous and socially superior position amongst neighbours, and making everyday choices which furthered these goals and advantages. Her account of her life in Upper Canada demonstrates the hidden workings of an agrarian household in a way that is much more personal than a census or tax record. The use of primary sources such as Mary’s journals enables location specific generalizations to be made while examining a larger historical experience. This article is, therefore, concerned with placing the experiences of a farm wife within the context of settlement, class, and labour in the first half of the nineteenth-century.
Résumé
Dans cet article, nous analysons les journaux personnels de Mary O’Brien qui dévoilent les démarches stratégiques entreprises par sa famille afin d’atteindre une sécurité économique et sociale en établissant des objectifs à long terme, en visant une position sur un échelon élevé dans le voisinage et en faisant des choix quotidiens qui favorisaient ces buts et objectifs. Le récit de sa vie dans le Haut-Canada nous divulgue le fonctionnement d’une maison agricole de façon beaucoup plus personnelle qu’un recensement ou un relevé d’impôts. Les sources primaires telles que les journaux de Mary nous permettent de faire des observations à propos d’un endroit spécifique tout en examinant le contexte historique. Nous envisagerons l’expérience d’une femme de fermier dans un cadre général de colonie, classe et de main d’oeuvre dans la première moitié du 19e siècle.