Abstracts
Abstract
In the early decades of the twentieth century, Ontario homemakers were targets of a multi-faceted educational campaign in which a range of corporate and social reform groups sought to change the ways women cooked, cleaned and heated their homes. This article explores these highly gendered pedagogies of modernity and resituates them within the context of Canadian energy history, focusing on household electrification to highlight Ontario women’s resistance, in terms of their day-to-day household practices, to this educational campaign. It argues that women remained largely unimpressed by the promise of electrification into the 1940s, not only because of the problems inherent in the new, centralized supply of energy itself, but because of the deeply gendered cultural practices and preferences that continued to define women’s life and work within the older energy regime of the Ontario home.
Résumé
Dans les premières décennies du XXe siècle, les ménagères ontariennes furent visées par une campagne éducative organisée par des corporations et des groupes de réforme sociale, qui cherchait à changer les façons dont les femmes cuisinaient, nettoyaient, et chauffaient leurs maisons. Cet article étudie cette pédagogie de la modernité dans le contexte de l’histoire de l’énergie au Canada. En examinant plus particulièrement l’électrification domestique, l’article met en lumière la résistance des Ontariennes, dans leurs pratiques ménagères, à cette campagne éducative. Il soutient que les femmes furent très peu impressionnées par la promesse de l’électrification, non seulement à cause de problèmes inhérents à la distribution de cette nouvelle forme d’énergie, mais à cause de pratiques et préférences culturelles qui avaient toujours défini leur vie et leur travail dans le ménage ontarien.
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