Abstracts
Abstract
This article argues that the brutal aftermath of the catastrophic Mississagi forest fire in 1948 enabled Dubreuil Brothers Limited (DBL), formerly of Quebec, to grow and develop while salvaging timber for the Crown. The Ontario government, so concerned with getting the project concluded, essentially tolerated sub-par performances from contractors such as DBL for the sake of expediency. The salvage shaped DBL’s formative years, but its success after 1952 was largely due to its drive and resolve. Part environmental history and part business history, the rise of Dubreuil Brothers Limited tells the distinctive story of a company that defied the stereotypical views of French-Canadian business. It may have been forged by fire but it remained viable through entrepreneurial spirit and ingenuity.
Résumé
Dans cet article nous soutenons que l’incendie catastrophique qui a ravagé la forêt de Mississagi en 1948 a permis à Dubreuil Brother Limitée (DBL), d’origine québécoise, de croître et de se développer, en récupérant du bois pour la Couronne. Le gouvernement de l’Ontario, désireux surtout de voir achever le projet, pour ne plus avoir à s’en occuper, a toléré le travail médiocre ou inadéquat d’entrepreneurs comme DBL. Si ce projet de sauvetage a marqué la période formative de la compagnie, sa réussite après 1952 est attribuable à son dynamisme et sa détermination. À la fois histoire environnementale et histoire des affaires, la montée de Dubreuil Brothers Ltée est l’histoire distinctive d’une compagnie qui ne se conforme pas du tout au stéréotype de l’entreprise canadienne-française. Formée par le feu, elle a prospéré grâce à son esprit d’entreprise et à son ingéniosité.