Abstracts
Abstract
Canadian historians have not explored the means by which babies were acquired for adoption placement. The majority of children relinquished for adoption have historically been born to unwed mothers. How did the law frame the unwed mother’s relationship with the state and to her child? To what degree did the unwed mother exercise free and unfettered choice in relinquishing an infant for adoption? This article explores these questions. It is argued that the law denied unwed mothers choice; in a context of financial constraints at the CAS, ideological commitment to the adoption mandate, and a demand for (healthy white) babies, unwed mothers were subjected to coercive pressure to relinquish their babies. This article uses 563 adoption case files to illustrate these themes.
Résumé
La question de l’adoption et celle des règles et des procédures suivies, sont des questions qui n’ont pas été véritablement explorées par les historiens canadiens. Si la grande majorité des enfants donnés pour être adoptés sont des enfants conçus hors mariage, comment la loi, par exemple, détermine-t-elle les relations entre la mère et l’état comme entre la mère et l’enfant que celle-ci donne pour être adopté ? Et en donnant son enfant pour adoption, dans quelle mesure le choix de la mère est-il véritablement libre ? En essayant de répondre à ces questions, nous avons été conduit à conclure qu’en fait la loi limitait, sinon déniait, aux mères non mariées la liberté de choix. Différents facteurs – les contraintes financières auxquelles devaient faire face la SPA, le mandat qu’on lui demandait de remplir, les convictions et les engagements idéologiques, comme la demande croissante d’enfants (blancs et en bonne santé) à adopter –, créaient un contexte dans lequel les mères non mariées était en fait le sujet de fortes pressions pour donner leur enfant pour adoption. Ces conclusions s’appuient sur l’analyse de 563 dossiers d’adoption.
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