Abstracts
Abstract
In the early twentieth century public opposition to uncontrolled automobile driving pushed successive provincial governments to construct extensive regulatory frameworks around cars. This article will analyze the extensive legislative and common law changes brought about in Ontario from 1903-12 as a window through which to view wider social attitudes towards technology, the state, and government regulation. At first glance restrictions on cars appear to be no more than reactionary measures to appease particular segments of the population. But they can also be seen as a form of opposition to rapid industrialization and the ever-increasing power of technology, and as examples of a growing faith in state power, and a desire to see anti-moral and anti-social behaviour more aggressively policed. Motor vehicle regulation was part of the complex social and political conflicts that characterized progressive-era Ontario.
Résumé
Dans la première partie du XXe siècle, l’opposition du public à l’utilisation irresponsable de l’automobile poussa les gouvernements provinciaux successifs à établir un système extensif de régulation des voitures. Cet article analyse les changements législatifs et de droit commun introduits en Ontario de 1903 à 1912 comme lentille nous donnant un aperçu des attitudes sociales plus générales envers la technologie, l’État, et la régulation gouvernementale. À première vue, les restrictions de voitures peuvent sembler n’être que des réactions visant à apaiser certains segments de la population. Mais on peut les voir aussi comme une forme d’opposition à l’industrialisation rapide et au pouvoir toujours croissant de la technologie – ou comme exemples d’une foi grandissante dans le pouvoir de l’État et un désir de voir les conduites immorales et antisociales contôlées plus énergiquement. La régulation des véhicules motorisés fait partie des conflits sociaux et politiques complexes qui caractérisent l’Ontario à l’époque progressiste.