Abstracts
Abstract
The lawyer’s duty to encourage respect for the administration of justice remains largely amorphous and abstract. In this article, I draw lessons about this duty from historical instances in which Attorneys General inappropriately criticized judges. Not only are Attorneys General some of the highest-profile lawyers in the country, but they also face unique tensions and pressures that bring their duties as lawyers into stark relief. I focus on the two instances where law societies sought to discipline Attorneys General for such criticism of judges, as well as a more recent instance in which no discipline proceedings were pursued. I also consider the obligations of Attorneys General when other Ministers inappropriately criticize judges. I conclude that a lawyer must take all reasonable steps in the circumstances to confirm the factual and legal accuracy of any criticism of the judiciary; that law societies should allow reasonable but defined latitude for public criticism of judges; and that, where a client inappropriately criticizes the judiciary, their lawyer must make good-faith efforts to urge the client to discontinue and apologize for such criticism—and if those efforts are unsuccessful, the lawyer must repudiate that criticism themselves or withdraw.
Résumé
Le devoir de l’avocat ou l’avocate d’encourager le respect de l’administration de la justice demeure plutôt amorphe et abstrait. Dans cet article, je tire des leçons sur ce devoir à partir d’exemples historiques dans lesquels les procureurs généraux et les procureures générales critiquent des juges de façon inappropriée. Non seulement les procureurs généraux et procureures générales figurent parmi les avocats et les avocates avec les plus hauts profils du pays, mais ceux-ci et celles-ci sont également confrontés à des tensions particulières et à des pressions qui mettent en relief leurs devoirs en tant qu’avocats et qu’avocates. Je me concentre sur les deux cas où des barreaux ont cherché à sanctionner des procureurs généraux et procureures générales pour des critiques de la part de juges, ainsi que sur un cas un peu plus récent au cours duquel des mesures disciplinaires n’ont pas été prises. J’examine également l’obligation qu’a un procureur général ou une procureure générale lorsque d’autres ministres critiquent injustement les juges. Je conclus qu’un avocat ou une avocate doit prendre toutes les mesures raisonnables selon les circonstances pour confirmer l’exactitude, selon les faits et d’un point de vue juridique, de toute critique de la magistrature ; que les barreaux devraient accorder une marge de manoeuvre raisonnable, mais définie, pour la critique publique des juges ; et que, lorsqu’un client ou une cliente critique injustement la magistrature, son avocat ou son avocate doit faire preuve de bonne foi et s’efforcer d’inciter le client ou la cliente à retirer sa critique et à s’excuser, et si les efforts déployés ne portent pas leurs fruits, l’avocat ou l’avocate doit lui-même ou elle-même retirer la critique ou se retirer.
Download the article in PDF to read it.
Download