Abstracts
Résumé
Cet article propose une relecture de La Terre et le Sang de Mouloud Feraoun qui y décèle la genèse d’un dire littéraire hybride surgi d’un entre-deux. Avec en toile de fond l’histoire de la littérature algérienne et, plus généralement, de la littérature maghrébine, il revisite ce qui a permis à la critique d’ériger Nedjma de Kateb Yacine comme œuvre symbole de la rupture avec le modèle romanesque européen. Il appert alors que la question commune posée par les deux romans est celle de l’invention d’un nouveau récit identitaire reposant dans les deux cas sur un sacrifice tragique.
Mots-clés :
- tragique,
- hybridité,
- sacrifice,
- littérature algérienne,
- Mouloud Feraoun,
- théorie postcoloniale
Abstract
This article proposes a re-reading of Mouloud Feraoun’s La Terre et le Sang, which reveals the origins of a hybrid literary expression born from a location in-between. Against the backdrop of the history of Algerian literature and, more generally, of North African literature, it revisits the reasons critics elevated Kateb Yacine’s Nedjma as symbolic of the rupture with the European model of fiction. It appears, then, that the question common to both novels is that of the invention of a new story of an identity that, in both cases, rests upon a tragic sacrifice.
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