Abstracts
Résumé
L’itinéraire de Michel Azcueta a fait de lui un Péruvien si connu que plusieurs ignorent qu’il a un jour quitté Madrid sans savoir que ce passage au Sud ferait de lui un de ces Péruviens qui figurent aujourd’hui parmi les développeurs. La rumeur veut qu’il soit d’origine lointaine basque ; ce qui explique peut-être ce sens de la cause et ce militantisme qui lui collent à la peau comme un habit dont il ne peut se départir. Son histoire est intimement liée à celle de Villa El Salvador, bidonville péruvien né dans le désert et comptant aujourd’hui près de 400 000 habitants, ville que l’ONU a reconnue Messagère de la paix ; il en fut le premier maire. Il fut en outre l’un des artisans de la communauté autogérée qui a fait de Villa El Salvador un modèle d’organisation sociale maintenant connu sur le plan international.Villa El Salvador s’est dotée d’une organisation sociale de l’espace où l’unité de base du découpage territorial est le groupe résidentiel. Un groupe résidentiel comprend environ 384 familles ou 2000 à 2500 habitants. Ces groupes sont animés par des comités de résidents élus, les juntas directivas. Dès leur début, des représentants des jeunes ont siégé à ces comités. On ne pouvait penser le développement local en bidonville sans tenir compte du dynamisme de la jeunesse puisque près de 60 % des Péruviens ont moins de 25 ans. C’est de cette jeunesse péruvienne et de sa participation citoyenne que nous entretient Michel Azcueta que j’ai interviewé pour NPS lors de la Deuxième Rencontre internationale sur la mondialisation de la solidarité qui se tenait à Québec en octobre 2001.
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