Abstracts
Résumé
La mort est invoquée à l’occasion de divers enseignements. Nombre de livres existent pour que l’enfant puisse en parler. Elle ne fait pas pour autant l’objet d’une réflexion. L’enfant aurait besoin d’un accompagnement pour lire avec profit ces ouvrages, besoin aussi d’être écouté, guidé et stimulé dans le questionnement qui est le sien à propos de la mort. En accord avec les professionnels de l’éducation, nous avons pu mettre en place des groupes d’enfants âgés de 6 à 12 ans. La méthode de la recherche-formation existentielle a été utilisée pour aborder de front cette question devenue « taboue » dans notre société et permettre aux enfants de s’exprimer. Cet article, après avoir établi l’état de la question, présente cette méthode et en montre l’intérêt pédagogique.
Abstract
The subject of death arises in various teaching contexts. Numerous books exist to enable children to talk about it. It does not, however, constitute an object of reflection. Children need accompaniment to be able to benefit from reading these works. They need as well to be listened to, guided, and prompted to pursue their own questioning processes on the subject of death. Heeding the views of professionals in the field of education, we set up groups of children aged six to 12. The methodology of the existential education-research project was used to confront this taboo question and allow the children to express themselves. This article first reviews the state of research on the question and then presents the methodology and demonstrates its pedagogical value.
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