Abstracts
Résumé
La réalité des musées québécois éloignés des grandes agglomérations urbaines diffère substantiellement de celle des institutions évoluant en milieu métropolitain. Meggie Savard définit l'environnement dans lequel évoluent ces institutions en évoquant une certaine forme d’autonomie culturelle, la présence d’une forte identité régionale et leur composition démographique (à prévalence caucasienne, homogène et francophone), le phénomène de l’exode rural, un faible niveau de scolarisation des habitants ainsi qu’un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale. Malgré les difficultés avec lesquelles ces musées doivent composer, les divers paliers de gouvernance local, provincial ou national ne leur accordent aucune reconnaissance ni statut particulier. En s’appuyant sur ce constat, Meggie Savard tente de définir et de circonscrire le « musée régional » en l’opposant au musée urbain par le biais d’une revue d’écrits et l’étude d’un cas typique observé au Saguenay–Lac-Saint-Jean afin de proposer quelques idées d’appui financier adaptées aux besoins propres à ces institutions.
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Appendices
Note biographique
Native du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Meggie Savard est titulaire d’un baccalauréat en histoire de l’art de l’Université de Montréal et d’une maîtrise en muséologie (2010) de la même université. Durant ses études universitaires, elle s’est familiarisée avec le milieu muséal en travaillant comme guide-animatrice au sein de divers musées montréalais. Conservatrice du Musée de Charlevoix depuis juin 2010, elle y a notamment réalisé l’exposition à succès Cap sur les bateaux blancs (2011-2012). Meggie Savard a également oeuvré comme consultante en muséologie dans la région de Charlevoix ; elle a réalisé la nouvelle exposition permanente du Centre d’interprétation du patrimoine de Notre-Dame-des-Monts. Cet article est extrait de son travail dirigé de maîtrise.