Abstracts
Abstract
This article examines sexual violence against older women, a problem that has been largely hidden from view in the societal and legal discussion of sexual assault. The article identifies a significant disconnect between the social science description of sexual assault against older women, on the one hand, and the available case law, on the other. The social science literature suggests that older women are most likely to be sexually assaulted by somebody they know and that a disproportionate number of the sexual assaults against older women take place within care facilities. The case law, however, paints a very different picture of sexual violence against older women—a majority of the reported cases involve women attacked in their homes by strangers in the context of a robbery or home invasion. We argue that this portrayal of sexual violence against older women in the case law resembles that of the case law of sexual assault against younger women thirty years ago, before the women’s movement brought acquaintance and spousal sexual assault into the public eye. We conclude that these types of sexual assaults continue to be under-reported for older women, and we explore some of the reasons for the failure of the criminal justice system to respond to this group of complainants.
Résumé
Cet article examine la violence sexuelle commise envers les femmes âgées, un problème qui a largement été écarté des discussions juridiques et sociétales concernant les agressions sexuelles. L’article détermine qu’il existe une divergence considérable entre, d’une part, le portrait dressé par les sciences sociales de l’agression sexuelle envers les femmes âgées, et, d’autre part, la réalité décrite par la jurisprudence disponible. Une revue de la littérature en sciences sociales suggère que les femmes âgées sont plus à risque d’être victimes d’agression sexuelle par une personne qu’elles connaissent et qu’il y a un nombre disproportionnellement élevé d’agressions sexuelles dans des centres de soins. La jurisprudence décrit pourtant une situation très différente de la violence sexuelle envers les femmes âgées, puisqu’une majorité des cas reportés impliquent des femmes attaquées dans leur demeure par des étrangers dans le cadre d’un vol ou d’une entrée par infraction. Nous avançons que l’image dépeinte par la jurisprudence actuelle est similaire à celle des agressions sexuelles envers les femmes plus jeunes il y a trente ans, avant que le mouvement féministe ne sensibilise le public à l’existence des agressions sexuelles commises par des conjoints ou des connaissances. Nous concluons que ces formes d’agressions sexuelles sont largement sous-rapportées chez les femmes âgées et nous explorons certaines des raisons expliquant l’échec du système de justice criminelle à répondre à ce groupe de plaignantes.