Abstracts
Abstract
This article reviews the Supreme Court of Canada’s treatment of claims by non-citizens since the introduction of the Canadian Charter of Rights and Freedoms. While the early decisions in Singh and Andrews were strongly supportive of rights for non-citizens, the subsequent jurisprudence has been strikingly disappointing. This study shows that the decline in rights protections for non-citizens is a predictable consequence of some of the Court’s early interpretative positions about the Charter. This study considers all Supreme Court of Canada decisions in the thirty-year time frame. The analysis is rounded out by a consideration of cases that were not granted leave and cases that engage directly with an issue of non-citizens’ rights even where a non-citizen was not a party. The concluding section shows that non-citizens in Canada now have less access to rights protections than do non-citizens in some key comparator countries.
Résumé
Cet article examine la manière dont la Cour suprême du Canada a traité des revendications de non-citoyens depuis l’introduction de la Charte canadienne des droits et libertés. Alors que les décisions Singh et Andrews protégeaient fermement les droits des non-citoyens, la jurisprudence est depuis extrêmement décevante. Cette étude démontre que la protection décroissante des droits des non-citoyens est une conséquence prévisible de certaines interprétations de la Charte effectuées par la Cour dans les années suivant son adoption. Cette étude se base sur toutes les décisions de la Cour suprême du Canada des trente dernières années. L’analyse prend aussi en considérations certaines affaires dont la demande d’autorisation d’appel fut rejetée, de même que d’autres affaires qui, bien qu’aucun non-citoyen n’y était partie, soulevaient néanmoins directement des enjeux relatifs aux droits des non-citoyens. La dernière partie illustre que les non-citoyens au Canada bénéficient désormais d’une moins grande protection de leurs droits que les non-citoyens d’autres pays.