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The changing dynamics of international business in Africa. Edité par Adeleye, I., Ibeh, K., Kinoti, A., & White, L. (2015). Springer
Ce livre est à l’initiative du Chapitre Afrique Subsaharienne de l’Academy of International Business (AIB) qui édite The AIB Sub-Saharan Africa Book Series. Le cadre de l’argumentaire du livre est que la focalisation actuelle du monde sur l’Afrique doit conduire à voir l’Afrique comme un champ de bataille économique où les multinationales des anciens pays colonisateurs sont en concurrence avec celles des pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – communément dénommés BRICS) et celles du continent Africain (hors Afrique du Sud déjà incluse dans les BRICS). Ainsi, cet ouvrage se veut être une réflexion pluridisciplinaire sur les opportunités et les défis que représente le nouveau contexte des activités économiques sur le continent africain. L’ouvrage est composé de quatorze chapitres organisés en trois grandes parties. La première partie concerne les changements de modèles dans les investissements directs à l’étranger (IDE) entrant en Afrique. L’idée centrale dans cette partie est de discuter comment l’Afrique peut au mieux de ses capacités s’engager davantage dans l’économie mondiale. La deuxième partie porte sur la dynamique des IDE en provenance de l’Afrique elle-même et intra-régionaux. Elle pointe la méconnaissance de la fulgurante croissance de l’internationalisation des entreprises africaines dans d’autres pays africains. Si l’exemple du Nigérian Dangote Group est plus médiatique, il y a pléthore de groupes multinationaux qui ont un poids économique significatif dans les pays africains d’accueil. La troisième partie traite des perspectives et défis des multinationales étrangères en Afrique et des questions pratiques des stratégies d’internationalisation des entreprises africaines. Cette dernière partie porte sur le volet éducationnel du Chapitre Afrique Subsaharienne de l’AIB consistant à développer du matériel pédagogique africain pour l’enseignement de l’International Business en Afrique. Ainsi, la dernière partie de cet ouvrage concentre six études de cas originales couvrant cinq pays différents (Afrique du Sud, Nigéria, Brésil, Inde et Canada).
Africapitalism: Rethinking the role of business in Africa. Edité par Amaeshi, K., Okupe, A., & Idemudia, U. (Eds.). (2018). Cambridge University Press
Cet ouvrage est l’expression d’une vision africaine du développement de l’Afrique. Il est le fruit d’une collaboration africaine, initiée en 2014, entre le banquier, philanthrope Nigérian Tony Onyemaechi Elumelu, à travers sa fondation The Tony Elumelu Foundation, et le Professeur Kenneth Amaeshi. Cette collaboration a été consacrée dans Africapitalism Project domicilié à l’Université d’Edinbourg en Ecosse (Université du Professeur Kenneth Amaeshi au moment de ce projet). D’un point de vue académique, le Professeur Kenneth Amaeshi réunit autour de lui des chercheurs d’ascendance africaine de diverses universités du monde (Lagos Business School, Nigéria; Strathmore Business School, Kenya; Université de Loughborough, Angleterre; Université de Nottingham, Angleterre; Université York, Canada; Université de Durham, Angleterre; Université de Cap Town, Afrique du Sud; et Université de Grand-Bassam, Côte d’Ivoire). Par Africapitalism, il faut comprendre comme Tony Onyemaechi Elumelu le définit : « L’engagement du secteur privé pour le développement de l’Afrique à travers des investissements à long terme dans des secteurs stratégiques de l’économie qui créent la prospérité économique et la richesse sociale » (notre traduction). Cet ouvrage est le résultat de la réflexion sur la conceptualisation de cette vision pour la rendre actionnable dans le cadre du développement de l’Afrique. L’avant-propos de l’ouvrage est signé par Tony Onyemaechi Elumelu. Il y précise le sens du projet : « Essentiellement, Africapitalism incarne une approche dirigée par le secteur privé pour résoudre certains des problèmes de développement les plus insolubles de l’Afrique » (notre traduction). Il montre en quoi sa réussite personnelle représente une illustration de sa vision d’Africapitalism: en 1997 des investisseurs et lui reprennent une banque en faillite pour en faire la grande banque nigériane panafricaine connue sous le nom de United Bank for Africa qui a près de 25 000 salariés et plus de 14 millions de clients avec des bureaux à Paris, Londres et New York. Le reste de l’ouvrage est organisé en onze chapitres. Les deux premiers chapitres posent le cadre conceptuel d’Africapitalism qui repose sur quatre valeurs cardinales de la mise du secteur privé au service du développement de l’Afrique : sens du progrès et prospérité, sens de l’égalité, sens de la paix et de l’harmonie, enfin sens de la place et de l’appartenance. Le troisième chapitre discute de la construction d’une identité d’expert dans le cadre d’Africapitalism. La gouvernance d’entreprise (Chapitre quatre), le développement du capital humain (Chapitre cinq), l’image de marque de l’entreprise (Chapitre six), le leadership (Chapitre sept), l’entrepreneuriat (Chapitre huit), les investisseurs étrangers (Chapitre neuf), le développement des communautés locales (Chapitre dix), et l’éducation en management (Chapitre onze) sont discutés à l’aune cette notion d’Africapitalism.
Doing Business in Africa From Economic Growth to Societal Development. Edité par Apitsa, S. M., & Milliot, E. (2021). Palgrave Macmillan, Cham; Palgrave Studies of Internationalization in Emerging Markets https://doi.org/10.1007/978-3-030-50739-8
Cet ouvrage est publié dans la série Palgrave Studies of Internationalization in Emerging Markets, de l’éditeur Palgrave Macmillan, qui a pour champ éditorial l’examen du développement et de l’implémentation des stratégies d’internationalisation, de management et de marketing des entreprises des économies émergentes. Centré sur l’idée que le développement économique doit être au service d’un bien-être collectif, cet ouvrage propose un examen de changement de paradigme marqué par une transition « croissance économique » vers « développement sociétal ». L’entrepreneuriat et le management en Afrique constituent le cadre de cet examen articulé en quinze chapitres organisés en quatre parties. L’ouvrage s’ouvre avec un premier chapitre qui précise la dynamique à l’oeuvre en Afrique et un deuxième chapitre qui examine, d’entrée de jeu, un fondement des interactions sociales en Afrique : l’Ethnicité. Trois chapitres forment la première partie qui analyse le processus d’internationalisation dans le contexte africain. Cette partie éclaire ce processus d’un point de vue de paradoxes liés aux accords de coopétition (contexte malgache), des facteurs déterminants d’exportation de petites et moyennes entreprises (PMEs) (contexte algérien), de la pertinence du modèle Uppsala dans l’explication de l’internationalisation des PMEs (contexte marocain). La deuxième partie regroupe trois chapitres examinant des problématiques d’internationalisation, de performance et de résolution de conflits du secteur de la logistique africaine. Bénin, Burkina Faso et Maroc sont les contextes d’études dans cette partie de l’ouvrage. La troisième partie de cet ouvrage traite, en trois chapitres de la responsabilité sociale des entreprises dans les trois contextes éthiopien, malgache et camerounais. La quatrième et dernière partie de cet ouvrage questionne la confiance dans la conduite des activités d’entreprises en Tanzanie, au Maroc et en Égypte. Le dernier chapitre de cette dernière partie conclut l’ensemble de l’ouvrage avec l’enseignement suivant : la dynamique nouvelle dans laquelle se trouve l’Afrique dans son rapport au monde pose des défis culturels, économiques, institutionnels, écologiques et technologiques dont l’analyse peut éclairer des questionnements académiques et managériaux.
Handbook of critical and indigenous methodologies. Edité par Denzin, N. K., Lincoln, Y. S., & Smith, L. T. (Eds.). (2008). Sage Publications, Inc. https://dx.doi.org/10.4135/9781483385686
Parmi les trois co-éditeurs de cet ouvrage publié chez Sage, Norman K. Denzin et Yvonna S. Lincoln ne sont plus à présenter dans le champ des méthodes qualitatives. Le premier chapitre, introductif, présente la démarche intellectuelle qui structure l’ouvrage. Cette démarche est construite comme une intersection entre « l’autochtone » et la « pédagogie critique ». Ce croisement est dénommé « pédagogie autochtone critique » qui se définit comme l’acception selon laquelle toute recherche est à la fois politique et morale. En conséquence, la pédagogie autochtone critique propose l’usage de méthodes de manière critique, centrée sur des objectifs de justice sociale, la valorisation de pouvoir transformatif autochtone et de décolonisation des méthodologies occidentales. La première partie de cet ouvrage propose en neuf chapitres une réforme et une décolonisation de la production académique à travers une recherche critique promouvant des perspectives pédagogiques autochtones. Cette première partie pose le ton de la discussion générale de l’ouvrage en concevant la recherche critique comme un outil de contestation (décolonisation) des systèmes de croyances néocoloniaux et néoconservateurs, définis comme un conservatisme social, dont certaines institutions de production de connaissance (au premier rang desquelles les universités) se font les complices. Un ensemble d’approches paradigmatiques et théoriques est discuté à dessein. La deuxième partie de l’ouvrage donne cinq exemples de mobilisation de pédagogies autochtones. Cette partie est conçue de sorte que chacun des cinq chapitres donne une vision autochtone du monde. Les cinq chapitres de la troisième partie proposent une perspective réflexive de l’implémentation des méthodologies critiques autochtones. Ces méthodologies sont essentiellement interprétatives. La quatrième partie de l’ouvrage propose en huit chapitres comment intégrer des théories, pédagogies et modes de recherche autochtones dans des discours émancipatoires. Dans l’ensemble, les chapitres contribuent à construire une nouvelle réflexion des notions de démocratie, science et éducation. Les éditeurs concluent l’ouvrage dans son vingt-neuvième chapitre, le dernier. Ils en réitérèrent l’objectif central comme suit : « chercher à “réenchanter” la recherche sociale avec ses liens sacrés et spirituels avec la vie sociale et également à proposer des stratégies de conception de la recherche qui honorent les modes de vie autochtones et arrachent les sciences sociales à une approche dominante et dominatrice » (notre traduction) ».
Africa and Sustainable Global Value Chains. Edité par Frei, R., Ibrahim, S., & Akenroye, T. (2021). Springer, UK
Publié dans la série Greening of Industry Networks de chez Springer, cet ouvrage répond à l’objectif suivant : « motiver et responsabiliser les chercheurs pour étudier comment l’Afrique - vivant dans un monde où le continent a été historiquement exploité - joue un rôle essentiel dans les transitions vers l’écologisation et la durabilité mondiales, en particulier pour l’industrie et les économies » (notre traduction). Cet ouvrage se veut aussi être un travail de sensibilisation qui illustre les défis rencontrés aux niveaux continental et national par la chaîne d’approvisionnement et organisationnelle. Il est question de considérer que les changements mondiaux liés à la prise de conscience mondiale sur la durabilité de nos modes de vie ne peuvent se comprendre que par l’examen des tensions résultant de l’extra-territorialisation de la production croisant des clients et fournisseurs intégrés à des systèmes politico-économiques et culturels définis territorialement. Ceci pose la question de la contextualisation de la compréhension de ces tensions dans une perspective transformatrice. L’ouvrage est composé de quatorze chapitres organisés en quatre grandes parties. La première partie examine pourquoi les acheteurs mondiaux s’engagent dans les chaînes de valeur mondiales (CVMs) avec l’Afrique. Les quatre chapitres qui composent cette première partie de l’ouvrage examinent respectivement le développement durable au regard les philosophies traditionnelles ancrées dans les systèmes politico-économiques et culturels africains, la performance durable, l’état de la connaissance de la recherche en Afrique sur la durabilité et les CVMs et la perte et le gain des terres africaines dans le cadre du commerce international. La deuxième partie de l’ouvrage explore pourquoi les fournisseurs africains devraient s’engager dans les CVMs. Elle est construite sur la base de trois chapitres répondant à cette question dans le cadre agricole africain (Nigeria, Kenya, et Zambie). Dans l’ensemble, cette partie démontre les défis auxquels sont confrontés les fournisseurs africains devant se conformer aux exigences de parties prenantes de leurs CVMs. La troisième partie de l’ouvrage répond en quatre chapitres à la question de savoir comment les fournisseurs africains pourraient s’engager dans la durabilité des CVMs. Cette partie met en exergue les défis institutionnels liés à un tel engagement en prenant le contexte des exportations de l’igname par le Nigéria, de l’industrie textile en Éthiopie, de l’artisanat au Ghana et en Égypte. La quatrième et dernière partie de l’ouvrage questionne le rôle que les entreprises acheteuses pourraient jouer dans la durabilité des CVMs africaines. Le premier chapitre de cette partie montre comment les accords commerciaux internationaux désavantagent les pays africains et comment une intégration intra-régionale peut aider les entreprises acheteuses à mieux saisir les enjeux de la durabilité de leurs CVMs. Le deuxième chapitre montre comment l’engagement en matière de durabilité des CVMs peut être structuré autour de la gouvernance des relations entre les multinationales étrangères et les fournisseurs africains (Égypte). Le dernier chapitre étudie l’industrie alimentaire nigériane pour réitérer le rôle de la régulation de l’engagement en matière de durabilité des CVMs par le biais de la gouvernance.
Management in Africa : Macro and micro perspectives (Vol. 53). Lituchy, T. R., Punnett, B. J., & Puplampu, B. B. (Eds.). (2013). Routledge
Cet ouvrage est publié chez Routledge dans sa série Routledge Advances in Management and Business Studies. L’ouvrage est le fruit d’une collaboration entre des associations académiques anglophones majeures promouvant un management africain telles que l’African Academy of Management (AFAM) une alliée de l’Academy of Management (AOM) et l’Academy of African Business and Development. L’histoire ne s’arrête pas là ! Cet ouvrage a son avant-propos signé par l’ancien Président de la République du Ghana (Janvier 2001-Janiver 2009) son Excellence John Agyekum Kufuor. Le Président pose le management comme un outil auquel toute personne en responsabilité sur des actifs et ressources doit se soumettre. Il en va ainsi pour les entrepreneurs, les cadres des entreprises et surtout des gouvernements. Le rôle essentiel que le management joue dans le développement d’une nation le mène à réitérer le besoin de contextualisation de la connaissance en management par sa production depuis l’Afrique, l’usage d’exemples africains, sa grande dissémination et accessibilité facile. Cet ouvrage est organisé en seize chapitres y compris le chapitre introductif. Il est pluridisciplinaire, il couvre donc plusieurs thématiques du management discutées dans le contexte et avec des faits africains. Il contient une revue de la recherche en management en Afrique de laquelle est développée une méthodologie de mise en oeuvre du management africain (Chapitre 1). Il couvre des thématiques de commerce/management international (Chapitre 2), gouvernance d’entreprise (Chapitre 3), développement durable et responsabilité sociale des entreprises (Chapitres 4 & 5), d’éthique (Chapitre 6), ressources humaines (Chapitres 7, 9-15) et entrepreneuriat (Chapitre 8).