Abstracts
Abstract
Interface terminology will increasingly become a challenge for anyone working in disciplines that lie at the crossroads of several fields. Indeed, sciences continue to evolve, broaden their scope and, hence, borrow from one another. This study raises the problem of defining the boundaries of what constitutes an interface, and then studies the conditions for the selection of relevant terms. After reviewing some theoretical aspects of terminology science and calling for a more flexible approach, it examines some practical questions through the case of environmental economics. The target public-consisting of second-year French university students of economics-provides the opportunity to stress the need for the teacher to adapt the selection of interface terms to the situation. The conclusion, i.e. that there is no such thing as a ready-made stock of interface terms, could also be applied to translators, interpreters, terminologists and other potential users of such terminology.
Résumé
Au fur et à mesure que les sciences évoluent et empruntent les unes aux autres pour élargir leur champ d'action, la terminologie d'interface représente un défi grandissant pour tous ceux qui travaillent dans des domaines qui se situent à la croisée des chemins de plusieurs disciplines. Cette étude pose la question de la définition de la zone d'inter- face et a pour but d'analyser les conditions nécessaires à une sélection cohérente de termes ayant trait à l'interface. Après un bref retour sur la théorie de la terminologie et un plaidoyer pour une plus grande flexibilité, elle s'intéresse aux aspects pratiques en prenant pour exemple l'économie de l'environnement. Le public cible, composé d'étudiants français de deuxième année en sciences économiques, permet de souligner la nécessité d'adapter la sélection en fonction de la situation. Une terminologie d'interface toute faite n'est pas concevable. Cette conclusion vaut, de toute évidence, pour d'autres utilisateurs tels que les traducteurs, les interprètes ou les terminologues.