Abstracts
Résumé
C'est au début de ce siècle que la Chine a commencé, de façon systématique, à présenteret à traduire des oeuvres littéraires. Et maintenant que le siècle tire à sa fin, la querelle surles notions de fidélité et de recréation, qui s'est engagée dès le début de la pratiquetraduisante, semble s'envenimer. Cette opposition conceptuelle fait de la fidélité uncertain critère mécanique de la traduction littéraire. Pourtant, la notion de fidélité n'existequ'en s'appuyant sur son verso à la recréation. Et il n'est pas exagéré de dire que c'estjustement avec la recréation que la notion de fidélité peut devenir une base théorique àpartir de laquelle nous pouvons réfléchir sur certains problèmes concernant surtout lanature de la traduction littéraire. Loin d'avoir la prétention de résoudre les paradoxesexistant dans la traduction littéraire, nous voudrions seulement leur donner une explicationraisonnable et acceptable. Laissons ces paradoxes continuer à être paradoxaux : s'ilsn'existaient pas dans l'histoire de la traduction, notre étonnement n'aurait aucun sens.
Abstract
In China, regular publication of literary translation began at the turn of the century. Today,at the end of the century, the age-old debate opposing fidelity and recreation is very muchalive. Fidelity has become a somewhat mechanical criterion for judging literary translation.Yet the notion of fidelity cannot exist without that of recreation. It is reasonable tosuggest that it is precisely through recreation that fidelity could provide a theoreticalbasis for discussing certain literary translation problems. The aim of this article is not toresolve the paradoxes existing in literary translation but to provide reasonable and plausibleexplanations, for without these paradoxes, our theory would be meaningless.
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