Abstracts
Résumé
L’ambition de cet article est de tirer au clair le versant spéculatif de l’oeuvre de Charles De Koninck en la mettant en dialogue avec la pensée spéculative contemporaine. Pour ce faire, nous nous efforçons d’abord de synthétiser la manière dont Quentin Meillassoux et Iain Hamilton Grant (dont la relecture de Schelling n’est pas sans recouper certaines idées vitalistes de Bergson) réhabilitent la connaissance du réel lui-même, après quoi nous relevons différents points d’accord ou de désaccord entre ces auteurs et Charles De Koninck. Parmi les thèmes abordés en l’occurrence et qui recoupent tous la question du réel, figurent la différence entre l’en-soi et le pour-nous, le finalisme, l’indéterminisme et les alternatives que propose l’ontologie aux concepts de devenir et de substance (Tristan Garcia).
Abstract
The aim of this article is to illuminate the speculative side of the work of Charles De Koninck by creating a dialogue with contemporary speculative thought. In order to do so we first try to sum up the way in which Quentin Meillassoux and Iain Hamilton Grant (whose reading of Schelling bears a resemblance to certain vitalist ideas of Bergson) rehabilitate knowing what is real itself, after which we point to similarities and differences regarding the viewpoints of these authors and Charles De Koninck. Included in the themes discussed, which all concern the issue of what is real, are the difference between “being-in-itself” and “being-for-itself”, finalism, indeterminism and alternatives that ontology offers for the concepts of becoming and of substance (Tristan Garcia).