Abstracts
Résumé
L’auteur se demande comment sa démarche — fondée sur le manque — peut situer sa lecture de Michaux dans l’idée mouvante de littérature. Il a recours pour ce faire à la notion d’expérience du rien dont il étudie la portée chez Michaux à l’aide de quelques exemples. Un de ceux-ci, Michaux [s’]écrivant sur Rimbaud, l’amène à constater qu’une poétique du mouvement soutient cette expérience dans sa quête de l’ailleurs. Les enjeux inhérents à l’oeuvre de Michaux rejoignent ceux de la littérature se construisant sur son impossibilité : articuler l’ineffable silence. Ces considérations sont-elles conciliables avec la posture propre à la théologie ?
Abstract
The author wonders how his investigation — based on a lack — could find a place in the changeful concept of literature. He has recourse to the notion of experience of nothingness whose import for Michaux he studies with the help of a few examples. One of these — Michaux writing on Rimbaud — leads him to observe that a poetics of motion sustains this experience in its quest for an elsewhere. The issues inherent in Michaux’s work are those of a literature built on its own impossibility, called upon to articulate ineffable silence. Are such considerations and the proper theological stance compatible ?