Abstracts
Résumé
À la fin des années soixante au Québec, à la faveur d’une enquête sur le domaine de la santé et du bien-être social, un modèle social est développé pour définir un nouveau « régime de la santé ». L’enquête n’a pas porté sur la santé publique, mais le ministère des Affaires sociales nouvellement créé regroupe mission sociale et mission de santé sous une même autorité centrale; des structures périphériques sont mises en place pour concrétiser ces missions, mais sans véritables liens entre elles. Au fil des années, plusieurs réformes du système de santé et de services sociaux vont se succéder, modifiant les structures sans bouleverser vraiment la nature de ces missions et leurs relations. En 1985, le ministère des Affaires sociales devient le ministère de la Santé et des Services sociaux; ce changement traduit un certain recul de la prise en charge de la dimension sociale de la santé. Par contre, la prise en compte de celle-ci dans la nouvelle politique de santé publique paraît encourageante.
Abstract
Following an inquiry into health and social well-being, beginning at the end of the 1960s a social model was developed that defined a new “health regime.” The inquiry did not treat public health directly, but the newly created Ministry of Social Affairs combined the social and health mandates in a single administration. Supporting structures were created to act on these mandates, but without real links among them. Over time several waves of reforms of the health system and social services altered the structures but without really overturning their mandates and relationship. In 1985 the Ministry of Social Affairs became the Ministry of Health and Social Services, a name-change that potentially signalled a move away from attention to the social dimensions of health. The recognition of these in the new public health policies is, therefore, an encouraging sign.
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