Abstracts
RÉSUMÉ
Les transformations récentes apportées aux systèmes de sécurité sociale latino-américains ont fait intervenir de nouveaux acteurs agissant au niveau supra-étatique. Mais ces forces transnationales n'ont pas été partout en mesure d'influencer les débats entourant la privatisation partielle ou complète des systèmes de pension. Cet article propose une discussion des facteurs permettant d'expliquer les degrés différents de vulnérabilité auxquels ont été soumis l'Argentine, le Brésil et le Chili lors de la réforme de la sécurité sociale. Si les analyses actuelles suggèrent un rapprochement des modèles nationaux de politique sociale dans le contexte de la mondialisation, ce travail laisse présager une plus grande divergence des modèles postérieurs aux réformes.
ABSTRACT
With the recent reforms of social security in Latin America, a number of new actors, operating at the supra-national level, have appeared. However, these transnational forces have not all had the same influence in countries' debates about whether to partially or completely privatise pension regimes. Examining the cases of Argentina, Brazil and Chile, this article accounts for the different levels of vulnerability to external forces each country experienced in undertaking pension reform. If current analyses suggest that national social models are experiencing policy convergence in the context of globalisation, this study predicts greater divergence in post-reform systems.