Abstracts
RÉSUMÉ
Durant les années 1930-1940, les tenants du corporatisme social se sont opposés au développement d'un État interventionniste de type keynésien parce que, selon eux, celui-ci était incompatible avec les caractères propres des Canadiens français et contraire à leur émancipation. Ils proposaient plutôt un projet de société qui reposerait sur la création d'associations corporatives médiatisant les rapports entre l'État et les individus. Leur anti-libéralisme leur faisait privilégier la mobilisation nationale et la prise en charge de l'économie, et rejeter l'option keynésienne.
ABSTRACT
In the 1930s and 1940s, believers in social corporatism in particular were opposed to the development of an activist state of the Keynesian type because they considered it incompatible with the specific character of French-Canadians and contrary to their emancipation. In its place, they suggested a social project depending on the creation of corporate associations mediating between the state and individuals. Their anti-liberalism induced them to promote national militancy and the takeover of the economy, and to reject the Keynesian option.
RESUMEN
Durante los anos 1930-1940, los defensores del corporatisme social se opusieron al desarrollo de un Estado intervencionista a la Keynes, porque les parecïa incompatible con los caractères propios a los Canadienses franceses y contrario a su emancipation. Ellos proponian un proyeeto de sociedad que reposaria en la creation de asociaciones corporativas, que mediatizarian las relaciones entre el Estado y los individuos. Su anti-liberalismo los llevaba a privilegiar la movilizaciôn nacional, el control de la economia y el rechazo de la option keynesiana.