Abstracts
Abstract
Historians have long noted that policies of “progress” were integral to men and women throughout northern North America in the 19th century. A range of scholars have commented on the centrality of railway technology to these policies. Indeed, they have suggested that, in the 19th century, bourgeois nationalists were swept up in a kind of “railway fever,” and that even though there were detractors, the tenacity of pro-railway elites, and the considerable patronage that huge construction loans and contracts provided them, ensured that these projects triumphed over other possibilities. The Newfoundland case suggests that there is a need for both a slightly revised assessment of elites and their views and goals, and a more nuanced reading of the role of ordinary men and women in the policy-making process. While elites in the colony did view the railway as a means of becoming a “progressive” or “modern nation,” and while they viewed economic prosperity and “enlightenment” as central to modernity and progressiveness, commercial dynamism was only one important component of a more encompassing program. Elites supported the railway because it provided them with a way of living according to standards of Britishness that became important to Newfoundlanders and others in “white” settler dominions, especially after the mid-19th century. Central to “Britishness” as policy makers understood the term, was the idea that “British societies” were those in which men lived according to their “god given manly independence.” A careful analysis of the daily press suggests that many working people took these ideals seriously, and that they saw railway work, and the future employment and other economic opportunities its promoters promised, as a means of living according to them. When opponents of railway development did maneuver themselves into power, they found efforts to change course were met with popular upheaval. Ultimately, it was a broadly based solidarity founded on notions of male entitlement that determined which policies were “feasible.”
Résumé
Les historiens ont noté depuis longtemps que les politiques de « progrès » étaient d’une importance primordiale tant pour les hommes que pour les femmes partout dans l’Amérique du Nord au 19e siècle. De nombreux chercheurs ont fait des commentaires sur la centralité de la technologie ferroviaire à ces politiques. En effet, ils ont suggéré qu’au 19e siècle, les nationalistes bourgeois se sont éloignés très rapidement d’une sorte de « fièvre ferroviaire » et que même s’il y avait des détracteurs, la tenacité des élites ferroviaires, et le patronage considérable grâce aux prêts et contrats massifs de construction, permettaient d’assurer que ces projets ont triomphé sur d’autres possibilités. Le cas de Terre-Neuve suggère qu’il y avait un besoin d’une évaluation légèrement révisée des élites et de leurs opinions et objectifs, et une lecture plus nuancée du rôle des hommes et des femmes ordinaires dans le processus d’élaboration des politiques. Bien que les élites de la colonie ne vissent pas les chemins de fer comme un moyen de devenir une nation « progressiste » ou « moderne » et bien qu’ils vissent la prospérité économique et la « révélation » comme les élements essentiels à la modernité et au progrès, le dynamisme commercial était le seul conmposant important d’un programme plus englobant. Les élites appuyaient les chemins de fer car ils leur fournissaient un style de vie conformément aux normes des Britanniques qui devenaient importants aux Terre-Neuviens et à d’autres dans les communautés des rapatriés « blancs », surtout après le milieu du 19e siècle. Essentiel au « caractère britannique » tel qu’il était compris par les responsables des politiques était l’idée que les « sociétés britanniques » étaient celles dans lesquelles les hommes vivaient en conformité avec leur « indépendance masculine donnée par Dieu ». Une analyse soigneuse de la presse quotidienne suggère que de nombreux travailleurs prennaient ces idéaux au sérieux, et qu’ils voyaient les travaux ferroviaires et les emplois éventuels et d’autres possibilités économiques que les promoteurs promettaient comme un moyen de subsistance. Bien que les opposants du développement ferroviaire aient manœuvré pour atteindre au pouvoir, ils avaient trouvé que les efforts pour changer la course ont donné lieu à des bouleversements populaires. Au bout du compte, c’était une solidarité à grande échelle fondée sur les notions des droits des hommes qui déterminaient lesquelles des politiques qui étaient « réalisables ».
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