Abstracts
Abstract
This article unites an extensive collection of oral histories with the documentary record — newspapers, the census and government records — to examine women’s employment during the Great Depression in Toronto. It asks how privilege and disadvantage based on race/ethnicity, gender and class influenced women’s work experiences. In Toronto’s garment industry and as clerical workers, domestics and teachers the women in this study had various levels of economic stability, came from varied ethnic and racial backgrounds and enjoyed, as a consequence, different job options in a period when employment access was particularly important for women and their families. For instance, despite their shared gender, training and class backgrounds women such as Claire Clarke and Mildred Johnson did not have the same employment options. This article explores the intersection between identity and job access to show why this was so in the 1930s. Ultimately, individual experiences indicate that gender should not be given analytical predominance for understanding all Depression-era labour markets. In some historical contexts and for some women gender had less relevance to their experiences than race, ethnicity, or class.
Résumé
Cet article rassemble une multitude d’histoires orales et de documents historiques (journaux, recensement et documents gouvernementaux) afin d’étudier l’emploi des femmes à Toronto pendant la Grande Crise des années 30. L’article cherche à identifier comment la race, l’ethnie, le sexe et les classes sociales influaient sur l’expérience de travail des femmes. Dans l’industrie des vêtements de Toronto ou en tant que commis, employées de maison et enseignantes, les femmes qui paraissent dans cette étude démontraient des niveaux de stabilité économique variés, provenaient de différents groupes ethniques et raciaux et profitaient conséquemment d’occasions d’emploi différentes dans une période où l’accès à l’emploi était d’une importance toute particulière pour les femmes et leurs familles. Par exemple, bien qu’elles étaient du même sexe et partageaient une formation et une classe sociale communes, certaines femmes, telles que Claire Clarke et Mildred Johnson, n’avaient pas les mêmes occasions d’emploi. L’article vise à explorer l’intersection de l’identité et de l’accès au marché du tra vail afin d’expliquer ce phénomène pen dant les années 30. Somme toute, l’expérience des individus indiquerait que le genre ne mérite pas une place primordiale dans l’analyse de tous les secteurs du marché du travail pendant la grande dépression. Dans certains contextes historiques, et dans l’expérience de certaines femmes, le sexe était un facteur moins pertinent que la race, l’ethnie ou la classe sociale.
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