Abstracts
Abstract
Photography was a potent settler colonial technology that was employed — and contested — in the residential school system. In one photographic campaign, the Canadian government marshalled images of Indigenous children on a once-in-a-lifetime hockey excursion to publicly convey it was successfully assimilating them into Euro-Canadian society. The 1951 Sioux Lookout Black Hawks, a residential school hockey team from the Pelican Lake Indian Residential School (Anglican) in northwestern Ontario, were taken on a whirlwind exhibition tour to Ottawa and Toronto. They were celebrated by high-ranking governmental and Anglican church officials who posed alongside them in a series of professional photographs taken by a National Film Board’s Still Photography Division photographer and commissioned by the Department of Indian Affairs. These photographs suggested that hockey fostered appropriate masculinity and citizenship values, in line with the government’s assimilationist agenda. The responses of three hockey players shown in these images some seventy years after they were taken, and our exploration of how the survivors interpellated the colonial knowledge embedded in the photographs to reconstitute their own subjectivities, extends the small-but-growing canon of visual repatriation, where archival photographs are “returned” to Indigenous communities who were the subjects of the colonizers’ lenses. Ultimately, we demonstrate how the survivors’ responses to the photographs (and their implied meanings) comprise technologies of Indigenous memory that re-centre themselves and their communities as authors of their own stories, and, thus, their epistemic futures.
Résumé
La photographie est une technologie coloniale puissante qui a été utilisée - et contestée - dans le système des pensionnats. Dans le cadre d’une campagne photographique, le gouvernement canadien a rassemblé des images d’enfants autochtones participant à une excursion de hockey unique en son genre afin de montrer publiquement qu’il parvenait à les assimiler à la société eurocanadienne. Les Sioux Lookout Black Hawks de 1951, une équipe de hockey du pensionnat indien de Pelican Lake (anglican) dans le nord-ouest de l’Ontario, ont été emmenés dans un tourbillon d’expositions à Ottawa et à Toronto. Ils ont été fêtés par de hauts responsables du gouvernement et de l’Église anglicane qui ont posé à leurs côtés dans une série de photographies professionnelles prises par un photographe de la Division de la photographie fixe de l’Office national du film et commandées par le ministère des Affaires indiennes. Ces photographies suggèrent que le hockey favorise une masculinité et des valeurs citoyennes appropriées, conformément au programme assimilationniste du gouvernement. Les réponses de trois joueurs de hockey montrés sur ces images quelque soixante-dix ans après qu’elles ont été prises, et notre exploration de la manière dont les survivants ont interprété le savoir colonial incorporé dans les photographies pour reconstituer leurs propres subjectivités, élargissent le canon, petit mais croissant, du rapatriement visuel, où les photographies d’archives sont « rendues » aux communautés autochtones qui ont été les sujets des lentilles des colonisateurs. Somme toute, nous démontrons comment les réponses des survivants aux photographies (et leurs significations implicites) constituent des technologies de la mémoire autochtone qui les recentrent, eux et leurs communautés, en tant qu’auteurs de leurs propres histoires et, par conséquent, de leur avenir épistémique.