Abstracts
Abstract
The mineral revolutions of the nineteenth century served as a turning point in the colonial wine industries of South Australia and the Cape Colony. The discovery of gold and diamonds not only facilitated early efforts of industrialization, but equally created a class of “viticultural capitalists,” meaning settler colonialists who would invest their wealth into wine. This article will examine two case studies of viticultural capitalists who consolidated the processes of colonial wine production in the British Empire. These white settlers cultivated a space for corporate expansion, political “say” in management of each colony, and access to growing social and economic networks, which they used to import vines, technologies, ideas, and even people. Such privileges served to isolate small winegrowers and exploit viticultural labourers, especially individuals of colour. These viticultural capitalists and the creation of large-scale wine companies sought to transform wine into a colonial commodity for the empire.
Résumé
Les révolutions du minerai du XIXe siècle ont marqué un tournant dans les industries vinicoles coloniales de l’Australie méridionale et de la colonie du Cap. La découverte de l’or et des diamants a non seulement facilité les premiers efforts d’industrialisation, mais a également créé une classe de « capitalistes viticoles », c’est-à-dire des colons qui ont réinvesti leurs richesses dans le vin. Cet article examine deux études de cas de capitalistes viticoles qui ont consolidé les processus de production coloniale de vin dans l’Empire britannique. Ces colons blancs ont cultivé un espace pour l’expansion des entreprises, un « droit de regard » politique sur la gestion de chaque colonie et l’accès à des réseaux sociaux et économiques croissants, qu’ils ont utilisés pour importer des vignes, des technologies, des idées et même des personnes. Ces privilèges ont permis d’isoler les petits viticulteurs et d’exploiter les ouvriers viticoles, en particulier les personnes de couleur. Les efforts de ces capitalistes viticoles et la création de grandes entreprises visaient à transformer le vin en une marchandise coloniale pour l’empire.