Abstracts
Abstract
As the history of wine emerges as a field of scholarly study, scholars may wish to consider the historiographical and theoretical approaches best suited to its study, particularly in regards to recent research into the central role of colonization in the global spread of viticulture. This article gives an overview of some major historiographical approaches to wine history, noting the general absence of overarching discussions of imperialism and colonialism. Then, to illustrate some of the complexities of applying these frameworks, it considers two related stories, and briefly retells them through each of three theoretical lenses. The first story is of the creation and operation of the Burgoyne Company, the major British importer of Australian and South African wine from the 1870s through the 1950s. The second story is of Burgoyne, and others, importing their wine into the Irish market. These microhistories illustrate what is potentially at stake, and what is complicated, in incorporating colonial and post-colonial frameworks into our understanding of wine history.
Résumé
Alors que l’histoire du vin émerge en tant que domaine d’étude scientifique, les chercheur.e.s peuvent souhaiter considérer les approches historiographiques et théoriques les mieux adaptées à son étude, en particulier en ce qui concerne les recherches récentes sur le rôle central de la colonisation dans l’expansion mondiale de la viticulture. Cet article donne un aperçu des principales approches historiographiques de l’histoire du vin, en notant l’absence générale de discussions globales sur l’impérialisme et le colonialisme. Ensuite, pour illustrer certaines des complexités de l’application de ces cadres, il examine deux histoires liées, et les raconte brièvement à travers chacune des trois optiques théoriques. La première histoire est celle de la création et du fonctionnement de la Burgoyne Company, le principal importateur britannique de vin australien et sud-africain des années 1870 aux années 1950. La deuxième histoire est celle de Burgoyne, et d’autres, qui importaient leur vin sur le marché irlandais. Ces micro-histoires illustrent ce qui est potentiellement en jeu, et ce qui est compliqué, dans l’incorporation des cadres coloniaux et postcoloniaux dans notre compréhension de l’histoire du vin.