Abstracts
Abstract
This essay examines the changing place of colonization in the Journal of the Canadian Historical Association/La Revue de la Société historique du Canada and its predecessors. The essay has two aims: to contribute to the discussion of the Canadian Historical Association/Société historique du Canada’s journal on its hundredth anniversary, and to answer Crystal Gail Fraser and Allyson Stevenson’s 2022 call for historians to acknowledge the work of history in legitimating Indigenous dispossession. In the first half-century of the journal’s publication, colonialism was often discussed in celebratory terms, paired with the language of white supremacy or a developmental, colony-to-nation framework. In the second half-century, historians engaged colonialism in more critical terms, including by engaging the analytics of setter colonialism. These changes were uneven, and marked by gaps, contestation, and unease.
Résumé
Cet essai examine la place changeante de la colonisation dans la Revue de la Société historique du Canada et ses prédécesseurs. Il a deux objectifs : contribuer à la discussion sur la Revue de la Société historique du Canada à l’occasion de son centième anniversaire et répondre à l’appel de Crystal Gail Fraser et d’Allyson Stevenson, lancé en 2022, pour que les historien.ne.s reconnaissent le travail de l’histoire dans la légitimation de la dépossession des Autochtones. Au cours du premier demi-siècle de publication de la revue, le colonialisme a souvent été abordé en termes de célébration, associé au langage de la suprématie blanche ou à un cadre de développement, de la colonie à la nation. Au cours de la seconde moitié du siècle, les historien.ne.s ont abordé le colonialisme de manière plus critique, notamment en s’intéressant à l’analyse du colonialisme de peuplement. Ces changements ont été inégaux et marqués par des lacunes, des contestations et des malaises.