Abstracts
Abstract
With few exceptions, Journal articles have represented “race” and racism in step with the conventional wisdom of the times. Although “race” as a category of analysis has not been prominently on the agenda for most of the Journal’s one hundred years, the evolution of the concept and its role in Canadian historical interpretation can be discerned through the annual volumes. In the early years, “race” was taken for granted; it was accepted that humankind was divided into fixed groups known as “races,” and that “race” could be a causal factor in history. During and after World War II, there were some challenges to the significance of “race,” and even some denials of its existence altogether. In recent decades, articles in the Journal have begun to recognize the racism deeply embedded in Canadian social and economic structures, and its impact in domestic colonialism and in other forms of sanctioned discrimination. Racism, rather than biological “race,” is now being seen as a factor in Canada’s development. This understanding raises questions about prevailing accounts of Canadian history, with consequent calls for new versions of our collective past.
Résumé
À quelques exceptions près, les articles de la Revue ont représenté la race et le racisme conformément à la sagesse conventionnelle de l’époque. Bien que la « race » en tant que catégorie d’analyse n’ait pas occupé une place prépondérante pendant la majeure partie des cent ans d’existence de cette revue, l’évolution du concept et son rôle dans l’interprétation de l’histoire canadienne peuvent être perçus à travers les volumes annuels. Dans les premières années, la « race » était considérée comme allant de soi ; il était admis que l’humanité était divisée en groupes fixes appelés « races » et que la « race » pouvait être un facteur de causalité dans l’histoire. Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, l’importance de la « race » a été remise en question, et son existence a même été niée. Au cours des dernières décennies, les articles de la revue ont commencé à reconnaître le racisme profondément ancré dans les structures sociales et économiques du Canada, ainsi que son impact sur le colonialisme intérieur et sur d’autres formes de discrimination sanctionnée. Le racisme, plutôt que la « race » biologique, est désormais considéré comme un facteur de développement du Canada. Cette compréhension soulève des questions sur les récits dominants de l’histoire canadienne et appelle à de nouvelles versions de notre passé collectif.