Abstracts
Abstract
Part of the roundtable on E. A. Heaman’s Macdonald prize-winning Tax, Order, and Good Government, this essay takes up the book’s claim to offer a social history of knowledge. It explores the central role knowledge production plays in the book to speak to current anxieties in our “post-truth” moment. It suggests that the book can be read as a neo-progressive intervention that refurbishes and updates the progressive historians of the early twentieth century. As a result, this brilliant book twins a rather naturalistic conception of self-interest with a deep commitment to thinking historically about social injustice, power, and the conditions by which truth might replace ignorance.
Résumé
Dans le cadre de la table ronde sur le livre primé d’E. A. Heaman, Tax, Order, and Good Government, lauréate du prix du meilleur livre savant en historie canadienne de la SHC, ce texte reprend le désir du livre d’offrir une histoire sociale de la connaissance. Il explore le rôle central que joue la production de connaissances dans le livre pour parler de nos angoisses actuelles à l’ère de la « post-vérité ». Il suggère que le livre peut être lu comme une intervention néo-progressive qui réhabilite et actualise les historiens progressistes du début du XXe siècle. En conséquence, ce brillant livre jumelle une conception plutôt naturaliste de l’intérêt personnel avec un engagement profond à penser historiquement sur l’injustice sociale, le pouvoir et les conditions dans lesquelles la vérité pourrait remplacer l’ignorance.