Abstracts
Abstract
This article proposes that objects might be instrumental in museum exhibitions that promote critical thinking around issues of human rights and social inequity. Objects have the potential to present histories that have been marginalized for far too long and to get away from rehearsed narratives, while also engaging the visitor through emotional connection — making the visitor care about the histories that are being presented. In looking at the GLBT Historical Society Archives and History Museum in San Francisco, this article claims that new museums that grow out of community-based archives might provide the opportunity for the kinds of critical engagements with objects that national-scale museums that attempt to address social problems often do not have. Specifically addressing the GLBT History Museum’s inaugural exhibit, “Our Vast Queer Past,” this article argues that the organization of objects on display, greatly influenced by their archival roots, gives viewers the opportunity for chance encounters with histories that come to matter to them.
Résumé
Il n’est pas impossible que des objets jouent un rôle déterminant dans des expositions muséales favorisant la réflexion critique sur des questions relatives aux droits de la personne et à l’injustice sociale. Les objets sont susceptibles de présenter des expériences de vie qui ont été marginalisées beaucoup trop longtemps et d’échapper aux explications répétées. En même temps, ils peuvent également susciter l’intérêt des visiteurs par la création d’un lien affectif qui les amènera à prêter attention aux histoires présentées. À partir d’un examen des archives et du musée d’histoire de la GLBT Historical Society, à San Francisco, l’auteure avance que de nouveaux musées issus d’archives communautaires parviendront sans doute à stimuler la réflexion critique à partir d’objets, un genre de réflexion rarement inspiré par les musées d’envergure nationale qui tentent d’aborder des problèmes sociaux. En s’attardant à l’exposition inaugurale du GLBT History Museum, « Our Vast Queer Past », l’auteure affirme que l’organisation d’objets en montre, grandement influencée par les racines archivistiques de ceux-ci, donne aux visiteurs l’occasion de rencontres fortuites avec des récits qui gagnent en importance auprès d’eux.