Abstracts
Abstract
This paper isolates form, or what Mark Salber Phillips calls making, as a key component of the four-pronged approach to historical distance that he elaborates in On Historical Distance (the other prongs are affect, ideology, and understanding). It focuses, in particular, on linearity, genre, contrast, dialogue, beginnings/endings, and ghosts as dimensions of form. All of these aspects of forms have a double inflection: on the one hand, they relate to a characteristic of form (the linear narrative, for example) and, on the other, they raise broad questions related to historical representation in general (a conception of history understood in linear and sequential terms that is linked with historical distance conventionally understood, for example). This paper argues that the idea of form developed in Phillips’ book both enriches our understanding of historical representations and opens up new questions for critical inquiry.
Résumé
Le présent article aborde la forme, ou ce que Phillips appelle la fabrication, comme l’élément clé de l’approche en quatre volets de la distance historique développée dans l’étude On Historical Distance (les autres volets étant l’effet, l’idéologie et la compréhension). Il s’attarde particulièrement à la linéarité, au genre, au contraste, au dialogue, au début/à la fin et aux fantômes comme dimensions de la forme. Tous ces aspects concernant les formes ont une double inflexion. D’une part, ils ont trait à une caractéristique de la forme (la narration linéaire, par exemple). D’autre part, ils soulèvent des questions plus vastes liées à la représentation historique en général (une conception de l’histoire comprise d’une manière linéaire et séquentielle qui est liée à ce que l’on entend habituellement par la distance historique/évolution historique, par exemple). L’article propose que l’idée de forme développée dans l’ouvrage de Phillips vient enrichir notre compréhension des représentations historiques et débouche sur de nouveaux questionnements critiques.