Abstracts
Abstract
Standpoint theory has made today’s feminist historians especially conscious of the ‘situatedness’ of all approaches. The intimate relationship of scholars with their human subjects means that choices and interpretations readily become sites of engagement in modern contests of principles and practice. Because the franchise campaigns were a leitmotif of the first women’s movement, suffragists have a particular purchase on the feminist imagination. This special significance makes appraisals of Canadian activists an important test of scholarly and popular standpoints in the construction of a meaningful past. This paper sets forth one feminist historian’s reflections on engagement with the suffragists.
Résumé
La théorie de position a rendu les historiennes féministes particulièrement conscientes de la « mise en situation » de toute démarche. La relation intime qu’ont les universitaires avec leurs sujets humains signifie que les choix et interprétations se transforment rapidement en occasions d’engagement dans les luttes modernes de principes et de pratiques. Étant donné que les campagnes en faveur du droit de vote ont servi de leitmotiv du premier mouvement des femmes, les suffragettes ont une emprise très spéciale sur l’imagination féministe. Cette question importante fait de toute étude des activistes canadiennes une importante mise à l’épreuve des positions universitaires et populaires dans la construction d’un passé significatif. Le présent article énonce les réflexions d’une historienne féministe sur l’engagement des suffragettes.