Abstracts
Abstract
Despite their different politics, populations and histories, there are some striking similarities between the indigenous assimilation policies enacted by the United States and Australia. These parallels reveal much about the harsh practicalities behind the rhetoric of humanitarian uplift, civilization and cultural assimilation that existed in these settler nations. This article compares legislation which provided assimilative pathways to Aborigines and Native Americans whom white officials perceived to be acculturated. Some Aboriginal people were offered certificates of “exemption” which freed them from the legal restrictions on Aboriginal people’s movement, place of abode, ability to purchase alcohol, and other controls. Similarly, Native Americans could be awarded a fee patent which declared them “competent.” This patent discontinued government guardianship over them and allowed them to sell, deed, and pay taxes on their lands. I scrutinize the Board that was sent to Oklahoma to examine the Cheyenne and Arapaho for competency in January and February 1917, and the New South Wales Aborigines’ Welfare Board, which combined the awarding of exemption certificates with their efforts to assimilate Koori people into Australian society in the 1940s and 1950s. These case studies reveal that people of mixed white/indigenous descent were more likely to be declared competent or exempt. Thus, hand in hand with efforts to culturally assimilate Aborigines and Native Americans came attempts to reduce the size of indigenous populations and their landholdings by releasing people of mixed descent from government control, and no longer officially recognizing their indigenous identity.
Résumé
En dépit des différences de leur politique, de leur population et de leur histoire, il existe certaines similitudes frappantes entre les politiques d’assimilation des Autochtones adoptées par les États-Unis et l’Australie. De tels parallèles sont très révélateurs des dures pratiques sous-jacentes à la rhétorique de l’édification humanitaire, de la civilisation et de l’assimilation culturelle dans ces nations pionnières. Cet article compare les lois qui ont fourni des moyens d’assimiler les Aborigènes et les Autochtones américains que les représentants blancs percevaient comme acculturés. Certains Autochtones se sont vu offrir des certificats d’« exemption » qui les libéraient des restrictions légales imposées au mouvement des peuples autochtones, droit de résidence, achat d’alcool, et autres contrôles. De façon semblable, les Autochtones américains pouvaient recevoir des lettres patentes les déclarant « compétents ». Celles-ci interrompaient la tutelle gouvernementale et leur permettaient de vendre, de transférer par acte notarié et de payer des taxes sur leurs terres. L’auteur a analysé à fond le Comité qui a été envoyé à Oklahoma pour examiner la compétence des Cheyenne et des Arapaho en janvier et février 1917, ainsi que le New South Wales Aborigines’ Welfare Board, qui combinait l’attribution des certificats d’exemption à leurs efforts pour assimiler le peuple Koori dans la société australienne des années 1940 et 1950. Ces études de cas révèlent que les personnes de descendance mixte blanc/indigène avaient davantage de chance d’être déclarées compétentes ou d’être exemptées. Ainsi, de pair avec les efforts d’assimiler culturellement les Aborigènes et les Autochtones américains sont venues les tentatives de réduire les populations indigènes et la taille de leurs propriétés foncières en dégageant les personnes de descendance mixte du contrôle gouvernemental, et d’éliminer la reconnaissance officielle de leur identité autochtone.